La compagnie aérienne privée chinoise Hainan Airlines a pris un compte un nouveau paramètre éliminatoire dans le recrutement de ses pilotes : leur odeur sous les aisselles. Les recruteurs d’Hainan Airlines n’aiment pas l’odeur de camembert rance émanant de ses pilotes. Elle a donc mis au point un nouveau protocole dans son recrutement. En plus d’avoir un remarquable dossier, une excellente acuité visuelle et un Anglais courant, les pilotes ne doivent dégager aucune odeur nauséabonde. Les recruteurs - courageux pour le coup ! - sont donc chargés de vérifier par eux-mêmes en fourrant leur nez au plus près du corps. Et si au sortir des aisselles, le verdict nasal établit une preuve de la moindre pestilence, le candidat même brillant par ailleurs, n’est pas recruté. « J’ai réussi tous les tests, mais j’ai été trahi par mes aisselles qui puent toujours un peu », a constaté, dépité, un candidat pilote recalé. La compagnie aérienne privée explique de son côté que le personnel navigant est en constante interaction avec les passagers, qui ne comprendraient pas une quelconque odeur corporelle de la part d’un salarié de la compagnie. La compagnie argue également que l’odeur corporelle est un excellent indicateur de stress : « S’ils peuvent garder leur calme pendant ce test, ils ne vont pas suer dans le cockpit ». Qu’on se le tienne pour dit : voilà une politique de recrutement qui ne manque pas de nez.