La compagnie aérienne CityJet ne sera pas fixée sur son sort avant le premier trimestre 2013 au plus tôt, le groupe Air France – KLM cherchant toujours une « proposition forte » de reprise. Interrogée par le quotidien Irish Independant le 15 novembre 2012 dans les locaux de l’aéroport de Dublin, la PDG de la compagnie irlandaise Christine Ourmières explique que le groupe Air France – KLM n’a pas « pas de préférence » sur le futur repreneur, que ce soit un acteur du secteur ou un groupe d’investissement. Elle ajoute que pour la maison-mère, la seule chose importante est « de recevoir une proposition forte de la part de gens qui croient en CityJet et lui voient un avenir brillant ». Après avoir essuyé des pertes de 55 millions d’euros en 2010-2011, la compagnie devrait selon la dirigeante voir ses mesures d’économie (10 millions pas an, 100 suppressions de postes sur 950) avoir un impact financier à partir de l’année prochaine. CityJet, rachetée par Air France en 2000, est la seule filiale dont le sort n’a pas été fixé dans le cadre du plan de restructuration Transform 2015, alors que l’activité moyen-courrier a déjà été réorganisée en trois pôles régionaux (les vols en propre d’Air France, le regroupement de Brit Air, Airlinair et Regional, et la low cost Transavia). Sa dirigeante affirme que l’offre de niche de la compagnie à l’aéroport de Londres – City reste « de valeur », et que les rendements n’y sont pas menacés. Premier opérateur à l’aéroport londonien, CityJet y propose 20 destinations avec près de 500 vols par semaine : Amsterdam, Anvers, Avignon, Brest, Brive, Deauville, Dublin, Dundee, Edinburgh, Eindhoven, Florence, Luxembourg, Milan, Münster-Osnabrück, Nantes, Nuremberg (à partir de janvier), Paris - Orly, Rotterdam, Pau et Toulon.