La nouvelle compagnie aérienne low cost FastJet, qui a démarré ses activités le 27 novembre dernier en Tanzanie, a connu un premier mois « fantastique » avec 29 547 passagers en décembre 2012. Difficile de parler de trafic annuel après 34 jours d’existence, mais le PDG de la spécialiste africaine du vol pas cher Ed Winters rayonnait en présentant les premiers résultats chiffrés : 31 315 passagers depuis le vol inaugural, un coefficient d’occupation de 78,9%, et une pnctualité quasi-parfaite (99,6% des vols avaient moins de 15 minutes de retard). De quoi prouver « l’existence d’une demande latente pour des voyages low cost et fiables en Afrique » pour le PDG, qui traite au passage les inquiétudes de la presse sur l’infrastructure du continent « non fondées ». Lancé par le fondateur d’easyJet, FastJet a également inclus les résultats de Fly540, dont elle a commencé à reprendre le réseau : au total 98,443 passagers en décembre, et 697 297 pour l’année 2012 (+54,4% par rapport à 2011). Si elle ne dessert pour l’instant que la Tanzanie (Dar es-Salaam, Kilimandjaro et Mwanza), Fastjet prévoit d’ouvrir un hub à Nairobi au Kenya au printemps prochain, lancer des vols vers l’Ouganda voisin puis s’envoler pour le Ghana et l’Angola. Sans oublier l’Afrique du sud, où elle a proposé de racheter la low cost en faillite 1time pour neuf centimes d’euro, et les discussions entamées avec Emirates Airlines pour un partage de codes. Sa flotte devrait passer de trois à cinq Airbus A319 en mai prochain, puis quinze en fin d’année. A terme, FastJet envisage d’acheter ses propres avions d’ici trois à cinq ans, des A320neo ou des B737 MAX. Elle espère transporter 5 millions de passagers par an d’ici 2016.