Le gouvernement aurait décidé de ne laisser qu’un seul aéroport actif à Nantes, Notre-Dame-des-Landes devant remplacer et non s’ajouter à l’aéroport actuel à partir de 2017. Selon Challenges du 23 janvier 2013, la décision de fermer Nantes – Atlantique aurait été prise par l’état pour éviter que des compagnies aériennes low cost ou d’affaires ne s’y installent, en raison de sa plus grande proximité du centre-ville, et portent atteinte à la rentabilité de Notre-Dame-des-Landes. Le journal précise que le gouvernement consultera officieusement Airbus sur le sujet à la fin du mois, avec deux choix possible : la destruction complète des installations, ou la revente au constructeur européen qui pose sur la piste nantaise ses Beluga, afin de transporter les caissons centraux de l’A380 produits par son usine du Bouguenais. En septembre 2012, le quotidien Ouest France affirmait qu’Airbus avait déjà choisi de conserver un accès aérien à Nantes-Atlantique, après avoir étudié les possibilités de transport fluvial ou routier vers Saint-Nazaire (où son autre usine est proche d’un aéroport). Le constructeur a déjà fait preuve de sa « souplesse » sur le problème usine-aéroport, construisant une piste en Picardie mais passant au transport routier lors de la fermeture de celle de Filton en Grande Bretagne. Situé à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes, l’aéroportde Nore-Dame-des-Landes pourra accueillir à partir de 2017 jusqu’à 9 millions de passagers par an, et ses deux pistes le rendront accessible au superjumbo d’Airbus. Nantes-Atlantique a accueilli l’année dernière 3,631 millions de voyageurs (+12%) pour une capacité théorique de 4 millions. La ville est desservie cette année par les avions d’Air France et ses filiales (Brit Air, Regional, CityJet), Air Corsica, XL Airways, Air Transat, Iberia, Royal Air Maroc et Tunisair, plus les low cost easyJet, Flybe, Jetairfly, Ryanair, Transavia, Volotea et Vueling.