La compagnie aérienne OLT Express Germany a mis fin hier à toutes ses opérations en Allemagne, son propriétaire ayant refusé de financer un plan de restructuration. Six mois exactement après la fin des vols de son ancienne compagnie-sœur polonaise OLT Express, la compagnie régionale allemande a rendu les armes le 27 janvier 2013, le groupe hollandais Panta Holding BV qui l’avait rachetée en septembre ayant refusé le programme de restructuration présenté. Les 450 employés d’OLT Express Germany avaient pourtant accepté une réduction de salaire de 25% pour que les vols continuent, et un accord avait apparemment été trouvé avec les créanciers. Aucune mention des problèmes ne figurait sur son site internet au moment d’écrire ces lignes. Basée à l’aéroport de Brême, OLT Express Germany ne proposait plus que cinq routes directes, entre sa base et Toulouse, Zurich ou Copenhague et entre Dresde et Zurich ou Hambourg. Officiellement pour raison de coût du carburant, elle avait suspendu douze liaisons au début janvier (entre autres vers Vienne, Karlsruhe ou Münster), après avoir annoncé que Swiss International n’avait pas renouvelé son contrat d’affrètement après le mois de mars 2013. Sa flotte se composait de dix Fokker 100 et cinq Saab 2000 ou 340. La compagnie avait été rachetée au groupe polonais Amber Gold après l’arrêt des opérations en Pologne d’OLT Express, qui opérait onze monocouloirs Airbus et quatre ATR. Rappelons que l’Europe a vu disparaître en 2012 les compagnies aériennes Spanair (Espagne), Central Connect Airlines (République tchèque), Malev (Hongrie), Cimber Sterling (Danemark), Skyways et City Airline (Suède),  la low cost WindJet (Italie), Hello (Suisse) ou Air Finland (Finlande). Blue Panorama en Italie est sous protection contre les créanciers depuis octobre 2012, tandis que le transporteur ukrainien Aerosvit ayant déposé son bilan au début du mois.