La compagnie aérienne low cost FastJet a signé un protocole d’accord avec Red 1 Airways pour lancer une filiale au Nigeria, qui opèrera des routes intérieures et régionales en Afrique. La filiale FastJet Nigeria, dans laquelle la spécialiste du vol pas cher de Tanzanie sera minoritaire, n’a pas encore de date de naissance, mais pour le PDG de FastJet Ed Winter « le peuple nigérian mérite une nouvelle compagnie offrant des prix bas et opérant aux standards internationaux de sécurité et de fiabilité ». La marque et l’expérience de FastJet et la connaissance du marché local de Red 1 sont une « fondation parfaite » pour une excellente compagnie, ajoute-t-il, alors que son homologue Dikko Nwachukwu se dit « excité et humble » d’apporter au Nigeria sa première « vraie low cost ». La compagnie à bas coûts lancée en novembre dernier par le fondateur d’easyJet Sir Stelios Haji-Ioannou entend donc poursuivre son développement, malgré les hoquets de ces dernières semaines : démission du président David Lenigas, nouveau report à début juillet du lancement des routes vers l’Afrique du Sud, où elle a annoncé ce 14 juin 2013 la suspension des efforts pour opérer des vols intérieurs où elle a repoussé à plus tard l’ouverture de liaisons domestiques avec une filiale locale. Elle a en revanche appris une bonne nouvelle : l’autorisation de lancer des vols entre sa base à l’aéroport de Dar es Salaam et Kigali au Rwanda et Lusaka en Zambie. De quoi renforcer son ambition panafricaine. Avec une flotte de trois monocouloirs Airbus, Fastjet dessert aujourd’hui Kilimandjaro et Mwanza en Tanzanie, les opérations prévues vers Zanzibar ou au Kenya (Nairobi, Mombasa) et en Ouganda (Entebbe) n’ayant toujours pas débuté. Plus d’une quinzaine de compagnies sont actives au Nigeria, principalement Arik Air mais aussi Dana Air dont le crash d’un MD83 en juin dernier avait tué les 153 personnes à bord.