Boeing a demandé aux compagnies aériennes d’inspecter tous leurs appareils équipés de balises de détresse fabriquées par Honeywell Aerospace, et plus seulement les 787 Dreamliner comme celui d’Ethiopian Airlines qui avait pris feu à l’aéroport de Londres – Heathrow au début du mois. Outre les 68 opérateurs du Dreamliner, le constructeur américain a demandé le 28 juillet 2013 à un certain nombre de transporteurs d’’inspecter les ELT (émetteur de localisation d’urgence) similaires équipant les modèles 717, 737NG, 747-400, 767 et 777, suivant la recommandation de l’AAIB (Air Accidents Investigation Branch) britannique en charge de l’enquête sur le Dreamliner d’Ethiopian. But de la manœuvre selon constructeur : accumuler les informations afin d’aider les régulateurs à prendre une décision. Boeing précise qu’il va « travailler étroitement avec ses clients » dans les jours qui viennent, la « sécurité des passagers et membres d’équipages à bord de nos avions restant la première priorité ». Son vice-président marketing Randy Tinseth note en outre que le modèle de balise impliqué dans l’incendie d’Heathrow est présent « dans une vingtaine de modèles, dont des Airbus et de nombreux avions d’affaire ». Rappelons que United Airlines a découvert ce weekend deux câbles pincés dans l’ELT d’un de ses six Dreamliner, tout comme All Nippon Airways vendredi sur deux appareils. L’origine de l’incendie à Heathrow n’a toujours pas été identifiée, mais les enquêteurs se penchent sur le rôle qu’a pu y jouer la balise en question. Mise à jour : Airbus aussi a déclaré qu'il allait vérifier à titre de précaution la manière dont les balises de détresse fabriquées par l'américain Honeywell sont intégrées sur ses appareils, à la suite des problèmes rencontrés par Boeing sur le 787 Dreamliner.