Dicarlo Bennet, employé de 28 ans a été inculpé jeudi pour avoir déposé trois bombes artisanales « récréatives » sur le principal aéroport de Los Angeles. L’une d’elles a explosé mais il n’y a eu aucun blessé. Il encourt jusqu’à six ans de prison. Les "dry ice bombs" qui ont pendant un moment fait fureur sur le net consistent à remplir une bouteille en plastique aux 4/5ème avec une bonne cuillerée à soupe de glace chimique (« dry ice »). Puis on ferme le bouchon et la pression déforme la bouteille jusqu’à la fait voler en éclats. L’employé de l’aéroport en avait placé trois dimanche 13 octobre, l’une dans une salle de repos destinée aux employés de l’aéroport, deux autres découverts plus de 24 heures après sur le tarmac de l’aéroport. Les sites visés étaient uniquement accessibles par les employés de l’aéroport. La première a explosé sans faire de blessés. Les autres dispositifs ont été découverts avant leur explosion. Mais l’homme aura quand même réussi à perturber le trafic aérien. Pour rappel, il arrive que les dry ice bombs tardent à exploser le temps de réaction étant imprévisible, ce qui est parfois aussi source d'accidents d'ailleurs. Rappelons aussi qu'un homme a été tué en 1992 lors du nettoyage d'un magasin d'alcools à Los Angeles quand un enfant a créé une bombe de glace sèche avec une bouteille en verre et l'homme le ramassa juste avant son explosion. En raison des tessons de verre, il avait été comme égorgé et il a saigné jusqu'à sa mort. « C'était un farceur . Il pensait que c'était drôle, a déclaré Michael Downing, chef adjoint de la police de Los Angeles. Mais il n’y avait rien de drôle là-dedans ». Dicarlo Bennet restera en détention mais peut être libéré moyennant le versement d’une caution d’un million de dollars. Il encourt jusqu’à six ans de prison. Il a jusqu'à maintenant plaidé non coupable pour les deux chefs d'accusation portés contre lui. Actualisation : Un second employé travaillant sur les pistes vient d'être arrêté vendredi dans la nuit. On le soupçonne d'avoir déposé l'une de ces bombes sur le tarmac près d'un avion selon une source proche du dossier mais non autorisé à le révéler publiquement.