La 13ème édition du Salon aéronautique de Dubaï va ouvrir ses portes demain dimanche 17 novembre pour se terminer quatre jours plus tard (21 novembre). Airbus et Boeing vont de nouveau avoir l’occasion de s’affronter une dernière fois avant la fin de l’année, mais c’est l’Américain qui devrait attirer les lumières grâce au lancement de son B777X, et des commandes pour 87 milliards de dollars. C’est la première fois que le salon aéronautique de Dubaï se déroulera sur le nouvel aéroport de Dubaï, le Dubai World Central, également connu sous le nom de l'aéroport Al Maktoum. De grosses commandes y sont attendues sur le marché des gros porteurs, à commencer par le B777X de Boeing qui pourrait en quelques jours dépasser les 250 commandes, une entrée en fanfare pour ce dérivé du B777, version agrandie et capable de transporter de 350 (pour le 8X) à 407 passagers (pour le 9X). Emirates pourrait commencer la fête avec un achat de 100 à 150 exemplaires. Les deux autres compagnies major du Golfe seront a priori de la partie avec une trentaine d’exemplaires pour Etihad et une cinquantaine pour Qatar Airways selon les bruits de couloir. Dans le cas de Qatar Airways, ce serait une bonne nouvelle pour Boeing Akbar Al Baker, son PDG, ayant à plusieurs reprises déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’en acheter. A cela, il faut ajouter Lufthansa qui devrait être compagnie de lancement avec la confirmation de 34 unités commandés le mois dernier (en même temps que la commande de 25 A350-900). Enfin, la compagnie de Hong Kong, Cathay Pacific, pourrait aussi en commander 25 exemplaires. De son côté, Airbus tentera de finaliser une commande de 20 A380 par la société de leasing irlandaise Doric pour un montant au prix catalogue de 8 milliards de dollars. Des commandes sont aussi attendues sur le segment des moyen-courriers, Air Arabia et Etihad étant intéressées par le neo qui devance toujours largement le MAX sur le terrain des commandes avec 60 % de parts de marché. Enfin, l’A350 pourrait engranger de nouvelles commandes via Etihad. Les compagnies du Golfe alimentent de façon de plus en plus récurrente les commandes des constructeurs mondiaux. Ainsi, concernant l'avionneur européen, 42,5 % des ventes de SuperJumbos le sont par elles (110 avions sur 259) et 22,5 % des ventes de l'A 350 (soit 172 appareils sur 764).