Signe d’un apaisement dans les relations de l’Iran avec le reste du monde, Alireza Jahangiri, président de l’Aviation civile en Iran a révélé que l’Iran devrait se doter de 30 nouveaux aéronefs par an avant que sa flotte aérienne civile ne devienne obsolète d’ici 2025. Les autorités de l’aviation civile d’Iran prévoient d’augmenter la flotte des différentes compagnies aériennes du pays à 550 avions d’ici 2025 contre 240 aujourd’hui (et 140 en 2005). Mais cette flotte est âgée (22 ans en moyenne). Pour cela, il fait acheter là où elle peut, et cela devrait désormais être plus facile depuis que l’Iran a signé avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, un accord sur le nucléaire iranien. Cet accord promet surtout un allègement de certaines sanctions économiques. Bien sûr, la fin de l’embargo sur le pétrole est vivement réclamé par l’Iran, un pays gros producteur d'or noir, ce qui gonflerait considérablement ses caisses. La flotte civile en Iran est quelque part déjà obsolète puisque 60 % de ses avions restent, selon Sirous Baheri, président de Iran Airtour Airline, cloués au sol en raison de problèmes de maintenance, de logistique et de difficultés à obtenir des pièces de rechange. Iran Air, la compagnie nationale de la République islamique d’Iran, possède une flotte de 54 avions, comprenant 8 A300 entrés en 1980, 3 B727 entrés en 1975, des 747 entrés entre 1975 et 1979. Le reste de sa flotte inclut des A320-200, A310, Fokker 100… Elle attend aussi la livraison de 35 appareils de fabrication russe Tupolev TU-204 à partir de 2014.