Un Airbus A340-300 d’Air France qui devait décoller de Caracas samedi soir a été immobilisé au sol suite à des menaces d’explosion prises très au sérieux. Ce sont les services de renseignement français qui ont donné l’alerte aux autorités vénézuéliennes, déclenchant une fouille « exhaustive » de l’appareil par 65 membres du service de renseignement. 65 experts es explosifs dont une brigade cynophile ont inspecté l’A340-300 sans que leurs résultats soient aujourd’hui connus. Miguel Rodriguez, ministre vénézuélien de l’Intérieur s’est lui-même expliqué à la télévision officielle : « On pense qu'un explosif aurait été placé pour exploser lors d'un vol Caracas-Paris ou Paris-Caracas ». L’alerte par le service des renseignements français a bien été confirmée par le ministère de l’Intérieur français. La nature précise de la menace reste cependant inconnue. Les 279 passagers du vol 385 d’Air France attendaient dans le terminal avant d’embarquer pour leur vol de 19h25 quand l’alerte a été donnée pour une inspection minutieuse de l’avion. Ils n’ont finalement jamais embarqué. « J’ai seulement appris que ce pourrait être une bombe en lisant Twitter », a expliqué Jesus Arandia, un des passagers. Une centaine de passagers en colère ont alors envahi le comptoir Air France de Caracas pour protester contre l’incapacité de la compagnie de les tenir informés ou pour réclamer des vols alternatifs. Ils reprendront finalement le vol AF 4091 pour Paris à 20h00 ce dimanche soir.