Un avion de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui a été touché par la foudre hier à l’aéroport d’Auckland, le vol TN02 étant repoussé à vendredi à une heure non précisée. Dans un communiqué du 8 janvier 2014, la compagnie tahitienne annonce que le vol TN02 qui devait atterrir hier à 21h55 à l’aéroport de Papeete – Faa’a « est retardé suite à un problème technique ». En l’occurrence la foudre, qui a frappé l’Airbus A340-300 d’Air Tahiti le 9 janvier sur le tarmac de l’aéroport néo-zélandais. Les passagers ont été logés dans des hôtels d’Auckland, Air Tahiti Nui les reconvoquant pour un décollage le vendredi 10 janvier à un horaire qui n’a pas été encore précisé. De « plus amples informations seront communiquées dans les meilleurs délais. Nous remercions les personnes impliqués par ce retard pour leur compréhension », a déclaré la compagnie tahitienne qui explique dans Tahiti Info qu’une « procédure d’inspection classique est nécessaire et l’avion ne pourra décoller qu’après validation de cette visite », tout en rappelant que les avions sont prévus pour résister à la foudre. Air Tahiti Nui propose deux vols par semaine entre Papeete et Auckland, le vol d’une durée d’environ 5 heures 20 franchissant la ligne de changement de date et étant proposé en partage de codes avec Air New Zealand (deux rotations de son côté). Rappelons que pour l’année 2014, ATN prévoit une augmentation du programme de vol de 5% entre l’aéroport de Papeete – Faa’a et Paris, via la hausse des fréquences en basse saison. Une troisième rotation hebdomadaire vers Auckland et une hausse des fréquences de 3% prévue vers Los Angeles complètent ses prévisions. Mais la compagnie espère surtout obtenir l’aval des autorités américaines sur son projet de coentreprise avec Air France, qui leur permettra de coordonner tous les vols entre Paris et Los Angeles (elles ne partagent leurs codes que sur un AR par semaine entre CDG et Faa’a, via LAX). Rappelons qu’ATN partage également ses codes avec American Airlines, lui donnant accès à 17 villes américaines – et laissant envisager une possible extension vers le Canada.