La compagnie aérienne low cost Ryanair a enregistré au troisième trimestre une perte nette de 35 millions d’euros, conformément aux prévisions, avec un déclin de 6% des revenus passagers mais une hausse de trafic également de 6%. Alors qu’elle avait connu à la même période en 2012 un profit de 18,1 millions d’euros, la spécialiste irlandaise du vol pas cher explique la perte de cette année (septembre-décembre) par deux facteurs : la chute de la livre sterling, et une baisse de 9% du prix moyen du billet d’avion. Selon le PDG Michael O’Leary, Ryanair a « répondu à cet environnement en septembre avec des promotions et des prix plus bas, qui ont stimulé le trafic dans tous les marchés, résultant en une croissance de 6% du nombre de passagers transportés et de 1% des coefficients d’occupation mensuels ». Les revenus ancillaires de Ryanair ont par ailleurs progressé de 13% grâce au succès de la réservation du siège et de l’embarquement prioritaire – et d’une hausse des taxes sur les cartes de crédit. Hors carburant, la low cost a d’ailleurs vu son coût unitaire baisser de 9%, de quoi renforcer son titre de « leader de l’industrie en ce qui concerne le contrôle des coûts ». Le communiqué du 3 février 2014 explique en outre que les nouvelles routes et bases « fonctionnent bien cet hiver » malgré une baisse de la rentabilité, d’autant que la concurrence « à hauts prix » se restructure et réduit son offre. Ryanair rappelle en particulier l’ouverture en décembre de bases à Rome, Catane, Palerme et Lamezia-Terme, et l’annonce pour ce printemps de 4 autres à Bruxelles – Zaventem, Thessalonique, Athènes et Lisbonne. Les réservations sur les nouvelles liaisons sont « meilleures que prévu », affirme la low cost. Ryanair recevra en septembre prochain le premier des 175 nouveaux Boeing 737-800.