Des pilotes de la compagnie aérienne El Al se sont mis en grève hier soir tandis que leurs homologues d’Icelandair en font de même aujourd’hui – avec pour résultat des vols perturbés ou annulés pour des milliers de passagers à Tel Aviv et Reykjavik. Les 4500 voyageurs ayant réservé un vol ce 9 mai 2014 avec la compagnie nationale d’Islande sont les plus perturbés, car elle a annulé préventivement 26 vols au départ ou vers l’aéroport de Reykjavik-Keflavik. Un aller-retour vers Paris-CDG est supprimé (départ d’Islande 7h40, retour 14h10), ainsi que des rotations vers Londres, Francfort, Amsterdam, Copenhague, Oslo, Stockholm, Helsinki ou Seattle. Des retards de deux à cinq heures sont en outre à craindre sur des vols cet après-midi vers Copenhague, Oslo, Denver, Orlando, Edmonton, Toronto, Boston et New York. Icelandair explique sur son site que l’arrêt de travail de 12 heures (de 6h00 à 18h00) a été décidé après l’échec de négociations salariales, les pilotes ayant « refusé un contrat d’un an avec une augmentation de salaire de 28% », mais des discussions seraient toujours en cours. Le mouvement d’humeur des pilotes d’El Al jeudi soir à l’aéroport Ben Gurion : selon les médias, ils seraient plusieurs à ne pas s’être présentés au départ de leur vol, protestant contre la dégradation de leurs conditions de travail suite au lancement de la filiale low cost UP. Au moins quatre décollages ont été reportés dont un à destination de New York, affectant des centaines de passagers. La compagnie israélienne a expliqué qu’elle faisait tout son possible pour trouver des solutions de remplacement – et a dénoncé la multiplication récente de mouvements similaires, où les pilotes « n’étaient pas disponibles » et refusaient d'effectuer les vols qui leur étaient assignés..