La compagnie aérienne Brussels Airlines va faire dormir ses équipages dans des pays non affectés par l’épidémie du virus Ebola, répondant aux préoccupations de son personnel à propos des nuitées passées au Liberia. Si la compagnie nationale belge va continuer à relier l’aéroport de Bruxelles à ceux de Monrovia et Freetown, une escale technique sera introduite pour éviter aux équipes de passer les deux ou trois nuitées habituelles non pas dans les environs de la capitale du Liberia, mais dans des pays voisins. Selon le porte-parole de Brussels Airlines Geert Sciot cité par la RTBF, il pourrait s’agir du Sénégal, de la Gambie ou de la Côte d'Ivoire, mais aucun détail n’était fourni hier sur les conséquences horaires pour les passagers. La compagnie de Star Alliance répond ainsi aux pressions des syndicats suite au reportage diffusé le 6 août 2014 par la télévision néerlandophone VRT : le délégué du SETCa Olivier Van Camp y expliquait que le personnel « n'a pas de problème à décoller et à atterrir dans les régions touchées mais ne souhaite plus y passer de nuitée, ce qui était pourtant nécessaire dans le schéma de vol actuel ». Le prochain vol de Brussels Airlines vers Monrovia et Freetown est prévu vendredi. Rappelons que seules quatre compagnies ont à ce jour modifié leur programme de vol vers les pays d’Afrique de l’ouest affecté par l’épidémie de fièvre hémorragique : Arik Air, ASKY Airlines, Emirates Airlines et British Airways.