La privatisation du 4ème aéroport français Toulouse-Blagnac est en cours, l'Etat français ayant décidé de céder 49,99% de ses parts. L'Etat français détient 60% d'Aéroport de Toulouse-Blagnac. Il cède d'abord 49,99% dans l'immédiat et 10,1% au cours d'une deuxième opération de cession à l'issue d'une période de trois à quatre ans. Les candidats ont jusqu’à ce jour, lundi 15 septembre, pour déposer leurs offres indicatives, avant une clôture définitive des candidatures fixée au 31 octobre. L’examen des dossiers suivra en novembre pour désigner le nouvel entrant au capital de Toulouse-Blagnac. En cédant Toulouse-Blagnac au privé, l'Etat pourrait récupérer quelque 200 millions, voire 250 millions d'euros. Parmi les candidats français de poids, il y a Aéroports de Paris (ADP, gestionnaire des aéroports parisiens CDG, Orly et Le Bourget), le groupe Vinci et EDF Invest (filiale d'EDF) en partenariat avec CDC Infrastructure (filiale de la Caisse des Dépôts), rapporte le site Objectif News. Chez les étrangers, l'espagnol Ferrovial et le canadien SNC Lavalin seraient aussi sur les rangs. La FNAM, principale organisation du transport aérien français, a protesté contre la privatisation du 4ème aéroport français, estimant qu'elle pourrait en engendrer d'autres (Lyon, Nice, Marseille), et "conduire à des abus de position dominante très dommageables pour l’ensemble de la filière" et  "fragiliser davantage le transport aérien domestique".