Deux incidents ont émaillé cette fin de semaine aéronautique avec tout d'abord un B747, de la compagnie néerlandaise KLM, qui a fini son atterrissage dans l'herbe à Amsterdam Schiphol et un un B737 d'Aeromexico qui a interrompu in-extremis un décollage sur l'aéroport de Los Angeles, en raison de roues crevées. Les 129 passagers (et six membres d'équipage), du vol d'Aeromexico entre Los Angeles et Mexico, ont eu quelques frayeurs au décollage samedi 4 octobre, quand le B737-800 dans lequel ils avaient pris place, a interrompu son décollage alors qu'il était lancé sur la piste à 260 km/h (140 nœuds). Les pilotes avaient en effet décidé d'interrompre in-extremis, leur décollage, après avoir détecté un problème au niveau du train d'atterrissage gauche. Et pour cause, deux pneus avaient éclaté lors de sa prise d'accélération. Un porte-parole de la FAA a confirmé l'incident, indiquant que le train d'atterrissage gauche s'était effondré alors que le B737 s'apprêtait à décoller sur la piste de l'aéroport de Los Angeles, mais que l'incident n'avait fait aucun blessé. Il a ajouté que l'incident avait abîmé l'aile gauche de l'avion d'Aeromexico ainsi que le bord de la piste 25. Le décollage avorté a entraîné la fermeture de la piste trois heures durant. Le deuxième incident reste bien moins impressionnant, même s'il s'agit d'un mastodonte des airs, en l'occurrence un 747-400 de KLM. Alors que le très gros-porteur, en provenance de Nairobi au Kenya, avait atterri sans incident, le 1er octobre dernier, sur la piste de l'aéroport Schiphol d'Amsterdam, il a curieusement terminé son arrêt, le nez et le train d'atterrissage avant dans l'herbe. Les pilotes ont alors avisé la tour de contrôle qu'un problème technique avait provoqué un brusque virage à droite. Les passagers ont de leur côté témoigné que l'équipage leur avait expliqué que ce virage à droite était dû à un problème de freins. Un des passagers a pris un cliché de cette arrivée plutôt inattendue. Air-journal-747 KLM