Malaysia Airlines a dû retirer un slogan publicitaire, plus que maladroit, publié sur le réseau social aux 140 signes, et rappelant involontairement le funeste destin du vol MH370. De nombreux internautes se sont dit choqués du slogan posté sur Twitter par Malaysia Airlines, qui voulait séduire les clients sur son offre de fin d’année. « Want to go somewhere, but don’t where ? Our year-end Specials might help », (« vous voulez aller quelque part mais vous ne savez pas où ? Nos offres spéciales de fin d’année peuvent vous aider », a posté le 27 novembre la compagnie malaisienne. La publicité, au goût on suppose involontairement douteux, a interpellé les internautes qui ont fait le rapprochement avec le vol MH370, qui s’est évaporé, « on ne sait où », avec ses 239 occupants le 8 mars dernier au-dessus de l’Océan indien, le B777-200ER, étant toujours activement recherché sans qu’aucune trace de débris n’ait été à ce jour retrouvé. La compagnie malaisienne s’est par la suite excusée et a retiré son slogan maladroit. Ce n’est pas la première fois que Malaysia Airlines se prend les pieds dans le tapis avec des campagnes publicitaires visant à redorer son image, alors qu’elle souffre d’un déficit de réservations suite à deux catastrophes aériennes consécutives (le volMH370 ainsi que le vol MH17 abattu au-dessus d’une zone de conflit armé en Ukraine, causant la mort de 537 « personnes au total). Ainsi,  un jeu-concours, intitulé « my ultimate bucket list », lancé en septembre dernier par le service commercial de Malaysia Airlines en Australie et en Nouvelle-Zélande, avait aussi créé un profond malaise. En effet, les termes de « my ultimate bucket list »  correspondaient dans sa traduction anglo-saxonne à la « liste des choses à faire avant de mourir » (sic !). Malaysia Airlines avait dû renoncer au concours, reconnaissant sa bourde monumentale en expliquant que le nom initial du concours (qui avait été adopté avant les crashes des deux B777), était «inapproprié». Financièrement, Malaysia Airlines va toujours aussi mal, avec les pires déficits trimestriels  publiés depuis celui d'octobre à décembre 2011, avec une perte de 170 millions de dollars. Ce serait notamment le marché chinois qui peine à retrouver les niveaux de trafic qui étaient les siens, avant les deux crashs de cette année.