La compagnie aérienne Luxair a franchi hier le cap du million de passagers en 2014, et annoncé pour l’année prochaine des fréquences ou capacités supplémentaires vers Londres, Nice ou Munich entre autres. Le millionième passager de l’année de la compagnie nationale a été enregistré le 2 décembre 2014 à l’aéroport de Luxembourg-Findel, permettant au directeur général adjoint du LuxairGroup Alberto Kunkel de prévoir pour l’année un total de 1,08 million de voyageurs – soit une augmentation de +19% par rapport à 2013. Une performance due à une « forte stimulation du marché avec beaucoup d'actions sur les prix, pour remplir les vols », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse relatée par L’Essentiel. Les nouvelles liaisons inaugurées par Luxair, vers Dublin, Lisbonne et Stockholm, ont évidemment eu un impact, mais c’est aussi le cas des réservations en ligne qui représentent désormais 30% du total des ventes. Et cette hausse de trafic devrait s’accompagner d’une baisse des pertes de Luxair à 8 millions d’euros (contre 12 millions l’année dernière et 19,4 en 2012). Pas de nouvelle route annoncée pour l’année prochaine, mais des augmentations de fréquences sont déjà au programme : un septième vol par semaine vers Londres-City verra le jour au printemps, Dublin, Hambourg et Stockholm gagneront deux rotation hebdomadaire, et Porto une, tandis que Berlin bénéficiera d’un vol sans escale. Et l’arrivée d’un deuxième Boeing 737-800 supplémentaire permettra d’augmenter les capacités vers Nice-Côte d’Azur, Munich, Madrid ou Rome. Au total, l’offre en sièges de Luxair devrait progresser de +11% en 2015, et le trafic passager devrait gagner +13% à 1,22 millions ; Luxair espère aussi porter son coefficient d’occupation à 68,5%, contre 67,2% actuellement. L’Essentiel explique aussi que la « politique agressive de prix » va se poursuivre avec 62% de billets en tarifs Primo proposés l’année prochaine contre 57% (tarif le moins cher, à partir de 99 euros) proposés en 2015 ; « il faut que les clients voient que les tarifs Luxair ont changé », souligne Alberto Kunkel.