La compagnie aérienne low cost easyJet lancera l’été prochain 20 nouvelles liaisons, y compris le Paris – Hambourg détaillé hier, mais elle fait face en France à une nouvelle plainte pour ne pas s'être acquittée des cotisations dues au titre de la formation professionnelle. Les nouveautés annoncées le 11 décembre 2014 par la spécialiste britannique du vol pas cher concernent au premier chef l’aéroport de Hambourg, où elle ajoutera six destinations : Paris-Orly donc (voir notre article), Alicante, Bologne, Pise, Héraklion et Thessalonique. A Bristol, easyJet inaugurera des routes vers Bilbao, l’Ile de Man et Zakynthos ; Londres-Luton bénéficiera d’une nouvelle liaison vers Split, cette destination étant également ajoutée à Newcastle en plus de Rhodes et Corfou. EasyJet desservira aussi à l’été 2015 Split et Kefalonia au départ de Manchester, lancera un Lisbonne – Ponta Delgada et un Londres-Southend – Minorque, et reliera Amsterdam à Palerme, Corfou et Ibiza. EasyJet rappelle qu’elle basera trois Airbus de la famille A320 supplémentaires à Londres-Luton et un à Manchester. Au total, elle propose désormais 741 routes dans 32 pays, dont 390 pour le seul Royaume Uni. En France, la low cost fait l'objet d'une plainte déposée par le syndicat CFDT, qui l’accuse de ne pas avoir payé les cotisations dues au titre de la formation professionnelle pour ses employés français. Selon l’avocat du syndicat Eric Moutet, cette cotisation représente 1,6% de la rémunération des pilotes et PNC français d’easyJet. La CFDT l’accuse aussi d’avoir volontairement minoré le nombre de ses salariés auprès de l'organisme paritaire collecteur, déclarant 9 employés en 2013 et 15 en 2014 – alors qu’easyJet aurait déclaré aux caisses de retraite pas moins de 700 puis 841salariés ces deux années-là. Il s’agit pour le syndicat d’un cas flagrant de « faux et usages de faux ». EasyJet a réagi hier par un communiqué, expliquant qu’elle « a toujours veillé à être un employeur responsable, un partenaire impliqué en France et a toujours payé les contributions sociales et impôts requis. La compagnie reste confiante sur le fait que ses activités sont en accord avec le cadre législatif en vigueur en France ».