Le deuxième jour de la grève des PNC français de la compagnie aérienne low cost easyJet aura un impact dans huit aéroports de l’hexagone, Lyon- Saint Exupéry étant le plus affecté avec 16 des 38 annulations de vol annoncées ce vendredi. La spécialiste britannique du vol pas cher a confirmé pour le 26 décembre 2014 un total de 34 vols supprimés en France, les quatre autres étant vers et depuis Barcelone et Milan, suite au mouvement de grève du personnel de cabine lancé par les syndicats SNPNC-FO et UNAC. La DGAC estime que 17% des vols prévus ce jour dans l’hexagone seront impactés : à Lyon-Saint Exupéry, easyJet a annulé des départs vers Barcelone, Bordeaux (3), Toulouse (2), Brest, Nantes. A Toulouse-Blagnac, ce sont des décollages vers Paris-CDG, Paris-Orly (2), Lille, Lyon (2) et Nice qui sont supprimés. L’aéroport de Nice-Côte d’Azur affiche de son côté 6 rotations annulées vers Paris-Orly. La grève des PNC français d’easyJet a également un impact à Roissy-Charles de Gaulle, avec des départs annulés vers Milan-Malpensa et Toulouse, à Orly vers Nice (5 annulations), à Bordeaux-Mérignac (3 départs vers Lyon supprimés), à Nantes-Atlantique (vers Toulouse et Lyon), ainsi qu’à Brest-Bretagne où le seul vol prévu vendredi, vers Lyon, est annulé. EasyJet signale aussi que la grève entrainera des retards, par exemple à Londres-Gatwick où sept vols vers la France affichent des délais pouvant atteindre sept heures. Rappelons que l’aéroport de Bâle-Mulhouse est considéré comme suisse par easyJet ; aucune annulation de vol n’y est affichée. Les syndicats SNPNC-FO (majoritaire) et UNAC réclament la création d’une prime d’intéressement « digne des énormes bénéfices réalisés par easyJet », l’abandon de la réduction de 25% de l’actionnariat salarié, la mise en place d’un contrat de prévoyance et l’amélioration de leurs conditions de travail par la signature d’un accord de stabilité des plannings. EasyJet a déjà rappelé que cette grève « a été votée alors que les négociations viennent de s’ouvrir », et qu’elle « reste ouverte à la discussion et s’engage à trouver une solution appropriée avec les syndicats ».