Airbus peut de nouveau mettre en avant « la popularité ininterrompue » de la famille A320 dans la présentation des résultats de février, puisque ses monocouloirs représentent les 32 commandes enregistrées. Des A330 et A380 viennent s’y ajouter pour compléter les 46 livraisons du mois dernier. Dans son communiqué du 5 mars 2015, l’avionneur européen précise avoir enregistré en février la commande d’un client anonyme pour cinq A320ceo et 18 A320neo, la compagnie aérienne low cost AirAsia signant de son côté pour neuf A320neo supplémentaires. Quatre annulations non détaillées ont été signifiées, ce qui laisse à Airbus 28 commandes nettes le mois dernier. Du côté des livraisons, 37 avions de la famille A320ceo ont rejoint les flottes de leurs clients, dont un pour Nepal Airlines qui transitionne vers une flotte tout-Airbus. Sept Airbus A330 ont été remis à leurs propriétaires, dont le premier A330-200 directement acheté par Aerolineas Argentinas dans le cadre du renouvellement de sa flotte. Enfin un Airbus A380 est venu s’ajouter aux huit déjà en service chez British Airways. Au 28 février 2015, le portfolio d’Airbus comptait 6322 avions encore à livrer. Airbus n’a pas réagi aux dernières déclarations du PDG d’Emirates Airlines Tim Clark, qui est revenu hier à la charge lors du salon ITB de Berlin. D’abord sur l’A380neo qu’il continue d’appeler de tous ses vœux et qu’il pourrait commander « à 200 exemplaires » s’ils sont 13% plus économes que les superjumbos actuels ; il espère une entrée en service en 2021, quand il devra commencer à remplacer les premiers A380 livrés. Pour une cinquantaine des 81 A380 attendus à ce jour, le PDG envisage aussi de passer du moteur GP7200 d’Engine Alliance à ceux de Rolls Royce. Autre annonce faite hier par Tim Clark, la possibilité de commander « probablement entre 50 et 70 » Airbus A350 ou Boeing 787 Dreamliner selon le développement de l’aéroport de Dubaï ; rappelons qu’Emirates Airlines avait annulé en 2014 sa commande de 50 A350-900 et vingt A350-1000, expliquant alors qu’elle voulait simplifier sa flotte à deux appareils : l’A380 et le futur 777X.