Le groupe allemand TUI a finalisé hier une commande pour un Boeing 787-9 Dreamliner, plus une option, et substitué deux commandes existantes de 787-8 pour ce modèle plus grand. Dans son communiqué du 14 mai 2015, l’avionneur américain précise que la commande finalisée par le groupe représente un contrat de 257 millions de dollars au prix catalogue, auxquels il faut ajouter le surcout dû au passage de deux 787-8 pas encore livrés à deux 787-9. TUI, qui possède les compagnies aériennes Corsair International, Arke (ex-Arkefly), Jetairfly, Thomson Airways, TUIfly et TUIfly Nordic, opèrera cet été un total de treize 787-8 ; trois Dreamliner sont déployés à ce jour chez Arke, un chez Jetairfly et huit chez Thomson Airways. Les livraisons des 787-9 sont prévues au cours des trois prochaines années. « Ajouter le 787-9 à notre carnet de commandes permet aux compagnies aériennes du groupe de continuer le développement de leur réseau long-courrier, et à leurs clients d’accéder à de nouvelles destinations de loisirs», explique Henrik Homann, directeur général Aviation du TUI Group. « Le Dreamliner est très populaire auprès de nos passagers, et nous voulons nous assurer que tous commencent leurs vacances de la meilleure façon possible, avec une expérience de vol exceptionnelle », ajoute-t-il. Boeing a à ce jour livré plus de 165 avions au TUI Group, qui en opère 144 à ce jour vers plus de 180 destinations. Outre les Dreamliner, le group attend les livraisons entre janvier 2018 et mars 2023 de 60 Boeing 737 MAX, commandés en 2013. TUI Group a de son côté annoncé que Corsair International sera la seule de ses filiales à ne pas adopter le nom unique de TUI d’ici trois ans. Ce changement de nom sera purement cosmétique, chaque compagnie conservant son AOC, mais la maintenance et l’ingénierie seront rassemblées sous une organisation centrale. Objectif : regrouper les moyens informatiques tout comme la gestion de la flotte et des équipages sur le long-courrier, dont la planification sera gérée au niveau du groupe, et bien sûr réaliser des économies d’échelles. Chaque compagnie restera maîtresse de la gestion de son personnel. Le groupe espère un gain de 50 millions de dollars par an sur ses performances opérationnelles en 2018. Corsair International poursuit la recherche d’un nouvel actionnaire, après l’échec de la fusion annoncée avec Air Caraïbes.