Pascal Bernard, un Français qui souhait se rendre avec sa femme, vendredi dernier vers les Etats-Unis, a été refoulé lors de son embarquement sur un vol Air France à Nantes. Raison invoquée : son nom figure sur une liste noire de passagers ne pouvant se rendre vers les Etats-Unis. Attention : les aléas lors d’un voyage aérien (perte d’un bagage, voisins bruyants, promiscuité, incident aérien…) ne sont pas toujours ceux qu’on croit. En témoigne la mésaventure de Pascal Bernard, qui souhaitait se rendre en famille aux Etats-Unis. Avec sa femme Monique et ses trois grands enfants, ils se sont présentés vendredi 7 août à l’aéroport de Nantes Atlantique trois heures avant le départ de leur(s) vol(s) Air France, qui devai(en)t les transporter vers les Etats-Unis. « On a dû attendre longtemps avant d’être enregistrés et c’est au dernier moment qu’Air France nous apprend que mon mari ne peut pas embarquer », le nom de Pascal Bernard étant sur une liste noire de passagers, leur interdisant le passage de la frontière américaine, explique sa femme dans les colonnes d’Ouest France. « Air France nous a dit de nous débrouiller, qu’il était seulement transporteur et qu’il fallait voir cela avec l’ambassade des États-Unis en France. » Ce que va faire cette famille originaire de Vendée. On leur explique alors que des homonymies, ça arrive, et que dans ce cas, « c’est à la compagnie de se mettre en lien avec le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, qui est à Roissy. » Contacté par Ouest France, le service presse d’Air France a confirmé l’incident, reconnaissant une situation « désagréable » pour cette famille, mais que la responsabilité en incombait aux nouvelles mesures de sûreté mises en place par Washington suite aux attentats du 11 septembre 2001, un système sur lequel la compagnie aérienne française n'aurait « aucune vision ». La famille Bernard a reconnu que c’est la seconde fois qu’Alain est refoulé en raison de son homonymie, mais que la première fois il y a trois ans, lors d’un voyage à New York, tout s’était arrangé grâce aux efforts d’Air France qui avait « levé le doute sur son identité et permis l’embarquement. » Il restait toujours samedi en relation avec un « superviseur » afin de pouvoir rejoindre leur destination vacances. Selon une recherche sur Facebook, il y aurait près de 80 homonymes de Pascal Bernard.