En attendant l’arrivée du nouvel actionnaire franco-italien Azzura, l'aéroport Nice-Côte d'Azur a annoncé un plan quinquennal 2017-2021 avec une politique de redevances incitatives et un programme d’investissement de 220 millions d'euros. Baptisé "Contrat de régulation économique", le plan prévoit l'adoption de redevances aéroportuaires incitatives pour les compagnies aériennes avec à la base un gel ou une réduction des taxes et une prise en charge du risque lié à l’ouverture de lignes. Côté infrastructures, le plan quinquennal prévoit des travaux entre 2017 et 2021 mobilisant 220 millions d'euros (contre 263 millions d'euros pour la période 2012-2016). Les principaux travaux porteront sur la rénovation des terminaux 1 et 2 pour leur donner une capacité maximale de 18 millions de passagers. Dès 2017, le terminal 2 bénéficiera d’une extension des salles d’embarquement et d’une aile pour recevoir quatre postes de compagnies low-cost. Le terminal 1 bénéficiera de deux nouvelles passerelles. Des aménagements sur les pistes permettront d’accueillir les gros porteurs, ce qui permettra à Emirates de desservir à l'avenir Nice-Côte d'Azur en Airbus A380. L’objectif est d’atteindre un trafic de 14 millions de passagers en 2021 (12,5 millions attendus en 2016) avec une croissance de 2,5 % par an (elle est de plus de 4 % à fin juillet). Un nouveau dépôt pétrolier sera édifié sur son emplacement actuel avec extension pour offrir à l’aéroport une autonomie en carburant de trois jours grâce à trois cuves de 1.300 m3 (une quatrième cuve est en option). Un parking de 800 places à étages est prévu au terminal 1.