La compagnie aérienne low cost SpiceJet lancera le mois prochain une nouvelle liaison entre Delhi et Bangkok, remplaçant celle au départ de Chennai. Sa route au départ de Kolkata sera conservée. Elle ajoutera d’autre part Dhaka à son réseau international. A partir du 16 avril 2017, la spécialiste indienne du vol pas cher proposera six vols par semaine entre sa base à Delhi-Indira Gandhi et l’aéroport de Bangkok-Suvarnabhumi, opérés en Boeing 737-900ER pouvant accueillir 212 passagers ; une septième rotation hebdomadaire, le mardi, sera ajoutée le 9 mai. Les départs sont programmés à 21h05 pour arriver le lendemain à 3h00, les vols retour quittant la Thaïlande à 3h50 pour se poser à 6h25. SpiceJet sera en concurrence directe avec Air India et Thai Airways sur cette route. La low cost précise que cette route remplacera celle au départ de Chennai, qui sera  suspendue le 15 avril « faute d’avoir attiré une demande suffisante » ; le vol quotidien entre Kolkata (Calcutta) et la capitale thaïlandaise est lui maintenu en l’état. La nouvelle route reliant les deux capitales « connectera les villes de Jaipur, Srinagar, Chandigarh, Dehradun, Jammu, Gorakhpur, Dharamshala, Surat et Jabalpur à Bangkok via des correspondances aisées », ajoute SpiceJet dans un communiqué. Elle estime qu’entre 30% et 40% des passagers seront des Thaïs, principalement en voyage de loisirs. Bangkok est l’une des six destinations internationales de la compagnie avec Colombo, Dubaï, Kaboul, Malé (Maldives) et Mascate (Oman). L’aéroport de Dhaka-Hazrat Shahjalal sera la septième dès le 23 mars, avec une rotation quotidienne décollant de Kolkata à 6h10 (arrivée à 7h30) et repartant du Bangladesh à 8h15 (arrivée à 8h30). Elle fera face sur cette ligne entre autres à Air India, Air India Express, Jet Airways, Biman et US Bangla. Le CEO de SpiceJet Ajay Singh croit que le marché international « représente un potentiel immense », et rappelle que l’expansion de la compagnie passe entre autres par celle de sa flotte – et le contrat géant signé avec Boeing en janvier, portant son carnet de commandes à jusqu’à 205 737 MAX 8. Ce qui lui permettra d’étudier « agressivement » le développement régional et international.