Histoire de l’aviation – 25 mai 1905. Pour la toute première fois, le capitaine de nationalité française Ferdinand Ferber, adepte des travaux d’Otto Lilienthal et d’Octave Chanute, va réaliser un test de son « n° 6 Bis », à savoir un appareil de type planeur mais qui a reçu une motorisation : signé du constructeur Peugeot, ce moteur peut développer douze chevaux de puissance. Une journée d’expérimentation conduite à Chalais-Meudon. Avant d’adopter une motorisation pour ses engins, Ferdinand Ferber avait déjà conçu et testé cinq planeurs, oui mais voilà, un planeur ne peut pas voler aussi longtemps et donc parcourir un long trajet vis-à-vis d’un aéroplane motorisé. D’où son choix d’abandonner un peu les planeurs pour conquérir le monde de la locomotion aérienne. Une option, certes, judicieuse mais le problème à l’époque, c’est que l’aviation n’est qu’une discipline que très récente et de ce fait même, il n’est guère facile de trouver un moteur pouvant être employé sur un engin volant. Mais finalement cet obstacle franchi, Ferdinand Ferber peut essayer de faire voler son « n° 6 Bis ».