D’après le ministère de l’écologie et des transports il resterait moins d’un millier de voyageurs à l’étranger. Des difficultés subsisteraient sur des compagnies low-cost et certaines destinations. Au plus fort de la crise, en début de semaine dernière, environ 150.000 Français étaient coincés outre-mer ou à l'étranger. Le gouvernement avait un temps espéré tous les faire rentrer jeudi soir avant d'expliquer avoir des difficultés avec les compagnies aériennes étrangères. "Le recensement, hier soir à 18h00, fait apparaître un chiffre de moins de 1.000 personnes encore en attente d'un vol », écrivait le ministère dans un communiqué. Grâce à la très forte mobilisation des compagnies aériennes françaises, 120 vols supplémentaires par rapport à la situation normale avait été programmé. Par ailleurs, les ministres avait demandé le 22 avril "l'ajout de 20 vols additionnels pour délester les zones les plus critiques". Du coup, les principales compagnies aériennes ont mis en place vendredi des vols supplémentaires pour rapatrier dans l'Hexagone les quelque 30.000 Français encore coincés. Plusieurs appareils d'Air France sont ainsi partis à vide de Paris vendredi pour aller chercher les passagers coincés dans les destinations "les plus problématiques". Cependant, des cas sporadiques de voyageurs dans des zones difficiles d'accès ou disposant de billets sur des compagnies étrangères ou low-cost, pourraient toutefois exister, notamment à Bangkok, en Arabie Saoudite et au Népal.