Une alerte au scorpion par un passager de Yemenia Airways a poussé les autorités à inspecter le B737-800 de la compagnie yéménite à Roissy Charles de Gaulle. L’avion a été retardé 24 heures. Yemenia Airways s’indigne d’un traitement trop répressif de la part des autorités françaises. Le Boeing 737-800 de la Yemenia Airways avait atterri quelques heures plus tôt sur l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Il devait ensuite repartir pour opérer la liaison Paris - Le Caire avant de rejoindre l'aéroport international de Sana'a au Yémen. Mais un des passagers du vol précédent a donné l’alerte concernant la présence d’un scorpion dans l’appareil. Les autorités aéroportuaires ont pris l’affaire au sérieux et des équipes spécialisées se sont mis à quatre pattes pour retrouver  le minuscule animal, sans résultat. Mais l’avion a été quand même retardé de 24 heures. Le scorpion, même sans avoir probablement existé,  aura quand même piqué au vif l’amour propre de la compagnie yéménite, cette dernière estimant ces mesures abusives et prétexte à des inspections concernant l’état de ses appareils. Elle se plaint même que de telles mesures arbitraires ont été « répétées plusieurs fois contre Yemenia Airways sur les aéroports de France et de Grande-Bretagne, et particulièrement depuis le crash du 30 juin 2009 aux Comores », selon des propos tenus sur le site almotamr.net. Ce jour-là, un Airbus A310 de la compagnie s’était abimée en mer au large des Comores avec 142 passagers et 11 membres d’équipage. Si les boîtes noires ont été retrouvées, les causes de l’accident n’ont toujours pas été révélées.