Après une grève qui a paralysé pendant près de 24h00 le ciel espagnol le week-end dernier, les contrôleurs aériens ont tenu à présenter leurs excuses aux voyageurs. Et pour ce faire, ils ont choisi les réseaux sociaux, Facebook et Twitter. « Nous nous excusons de nouveau auprès des usagers affectés par le chaos d'il y a deux jours ». Voici ce qu’on peut lire depuis lundi 6 décembre au soir sur la page Facebook de Cesar Cabo, porte-parole de l'Union syndicale des contrôleurs aériens (USCA). Même chose sur le compte Twitter du syndicat ibérique qui tenait à s’excuser auprès des quelque 300 000 passagers qui n'ont pu embarquer le week-end dernier. Mais les excuses et les explications ne semblent pas suffire. En effet, la plupart des réponses sont des messages agacés où les Espagnoles se plaignent notamment de la soudaineté de la grève. D’autres vont plus loin et un débat a été lancé, toujours sur la page Facebook de Cesar Cabo, sur les salaires des contrôleurs, 200 000 euros par an. Vendredi 3 décembre au soir, une grève sauvage a paralysé le trafic pendant 24h au départ et à l'arrivée des aéroports espagnols. Le mouvement a été déclenché quelques heures après l'approbation d'un décret modifiant leurs conditions de travail. Après avoir mis fin samedi à la grève en décrétant l'état d'alerte, le gouvernement de Luis Zapatero a décidé de maintenir le dispositif le temps nécessaire à ce que les vacances de fin d'année se passent sans encombre. Les contrôleurs aériens se trouvent sous le contrôle de l'armée durant les quinze prochains jours, au moins.