Les autorités australiennes ont révélé que trois réacteurs Rolls Royce Trent 900 avaient été retirés du service pour des inspections supplémentaires, tandis que 42 autres étaient déclarés aptes à être utilisés sur les Airbus A380. Selon l'Australian Transport Safety Bureau, les trois réacteurs concernés sont l'un sur un avion en service, le second sur un avion en attente de livraison et le troisième non monté. Seul détail livré, aucun des trois réacteurs fautifs ne se trouve sur la flotte de la compagnie australienne Qantas actuellement en service. Les inspections supplémentaires font suite à la directive émise par l'ATSB pendant qu'elle enquête sur l'explosion en vol d'un Trent 900 sur un A380 de Qantas le 4 novembre à Singapour. Elles sont menées par les trois compagnies utilisant le réacteur de Rolls Royce, Qantas donc, Singapore Airlines et Lufthansa, de concert avec le fabricant. Pour couronner le tout, le septième superjumbo que Qantas devait recevoir à la mi-décembre a connu une "petite anomalie", déjà rectifiée selon la compagnie qui précise tout de même que ce même problème avait été découvert sur d'autres avions en cours d'assemblage. Des journaux australiens ont mis en cause une durite d'huile sur le Trent 900, sans que cela soit confirmé par Airbus. La date de livraison de ce 7eme A380 n'est toutefois pas remise en question, à quelques jours prêts. Une bonne nouvelle pour Qantas qui ne peut toujours faire voler que deux de ses six A380, Rolls Royce n'arrivant pas à fournir suffisamment de réacteurs vérifiés. Les quatre autres sont garés dans quatre continents, rendant encore plus ardu les échanges de moteurs…