Suite à un accord entre les aviations civiles nigériane et britannique, la compagnie aérienne privée du Nigeria peut reprendre ses vols entre Abuja et Londres. Le différent aérien semble s’apaiser entre le Nigeria et l’Angleterre. En effet, après le sursis donné à British Airways (BA) autorisée à prolonger  jusqu’à la fin de l’année son vol quotidien entre Lagos et Londres Heathrow, Arik Air peut reprendre sa liaison entre Abuja et la capitale britannique, qu’elle avait interrompue en 2010. Pourtant en début de semaine, le bruit courrait que les  deux pays étaient tout près d’abandonner toutes leurs liaisons respectives : les vols quotidiens de BA de Londres vers Abuja et Lagos et de Virgin Atlantic entre Londres et Lagos côté britannique ; la liaison quotidienne Lagos – Londres d’Arik Air côté nigérian. La dispute portait sur les slots (créneaux d’atterrissage et de décollages) attribués à Arik Air, Londres ayant stoppé le mois dernier ses vols vers Londres depuis Abuja. Selon les accords existants, 21 vols entre les deux nations ont été attribués par pays, ce qu’utilisent British Airways et Virgin Atlantic à elles deux, mais Arik Air, seule compagnie nigériane volant vers Londres ne s’est vue attribuée que 12 slots par semaine à Londres Heathrow, traitement de défaveur qui a fâché les autorités nigérianes. Tout semble maintenant réglé, bien qu’on ne sache pas le nombre de slots accordés. Reste tout de même un point de désaccord entre les deux pays : les prix élevés des billets de British Airways, un voyage entre Londres et le Nigeria revenant plus cher qu’entre Londres et le Ghana, pays voisin. Mardi, le Nigeria a rejeté la proposition de diminution de 20% de ces tarifs, la jugeant insuffisante.