La grève des contrôleurs aériens lancée par l’USAC-CGT a un impact dans la plupart des aéroports de l’hexagone, les annulations se multipliant en particulier à Nice sans qu’il soit possible d’affirmer que toutes les perturbations sont dues à la grève. A l’aéroport de Nice – Côte d’Azur, les annulations de ce 23 octobre 2012 touchent désormais deux vols d’Air France vers Orly, des retards frappant ceux vers Bordeaux, Toulouse ou Orly. De nouvelles annulations concernent British Airways (Londres – City), Flybe (Southampton) et Brit Air (Rennes), tandis que la liaison de Danube Wings vers Angers est seulement retardée. A Marseille – Provence, les retards annoncés au départ touchent des vols d’Air Algérie vers Constantine, TAP Portugal vers Lisbonne, British Airways vers Gatwick, Ryanair vers Vatry ou easyJet vers Londres – Gatwick, Air France ayant annulé deux vols vers Nantes, Lille et Orly. A Toulouse, Air France a désormais annulé quatre départs (vers Orly, Francfort, Venise) et KLM celui vers Amsterdam, tandis que Bordeaux n’affiche pour l’instant qu’une annulation (AF vers Lyon) et un retard pour le vol de Volotea vers Bastia. A Nantes, le vol de Regional vers Milan et celui d’Air France vers Toulouse à 13h30 semblent annulés, une douzaine de vols ayant connu des retards. En ce qui concerne l’aéroport de Montpellier, les retards annoncés à 9h30 sont de l’ordre de deux heures, touchant à l’arrivée les vols d’Air France en provenance de Nantes, Paris - CDG et Orly, de Twin Jet depuis Strasbourg, et des low cost easyJet depuis Londres – Luton ou Air Arabia Maroc depuis Casablanca. Au départ, les liaisons AF du matin vers CDG, Lyon, Orly ou Nantes sont également retardées. A Pau, les vols d’Air France depuis Lyon et les aéroports parisiens sont en retard, ainsi que ceux au départ vers ces mêmes villes plus Marseille. Rappelons que L’USAC-CGT entend protester contre la réduction des effectifs, une centaine de postes prévus, l’externalisation des missions ou la création de directions interrégionales (DIRNA) qui permettront à la DGCA « des économies d’échelle ». Le syndicat justifie son action en rappelant « le sinistre décompte : - 584 postes sur les trois dernières années, fermetures de services (plan basses couches), centralisation des fonctions support, rationalisation des maintenances opérationnelles, fermetures des garages, arrêt des recrutements ouvriers ».