Le 8 juin dernier, à cause du mauvais temps à Orly, le vol de Vueling part déjà avec trois heures de retard de Casablanca. Une fois arrivé au-dessus de Paris, les pistes d'Orly sont inondées, l'avion est dérouté vers Roissy-Charles de Gaule. C'est là que commence un véritable cauchemar pour ses passagers, comme le raconte Laury-Anne Cholez, journaliste chez Tourmag qui se trouvait à bord du vol. "Une fois au sol, les passagers agacés par ces trois de heures de retard, ne tiennent pas en place. Ils se lèvent sans tenir compte des consignes délivrées en anglais et en espagnol..." Aucun membre de l'équipage ne parle le français. La porte de sortie s'ouvre, mais aucun bus n'arrive ! Certains passagers appellent leur famille et leurs amis, venus à Orly pour les récupérer. Stupeur, le vol au départ de Casablanca de Vueling a bien été annoncé sur les écrans de l'aéroport d'Orly, avant de disparaître sans aucune explication. "L'information circule donc toujours aussi mal entre les deux aéroports parisiens…", commente la journaliste-passagère de Tourmag. Après plus d'une heure d'attente dans la chaleur à bord, le premier bus arrive enfin. Un groupe de passagers arrive au terminal 3. Les plus rapides, sans bagages enregistrés, filent vers la sortie. Mais ils sont rattrapés par les policiers, car ils n'ont pas passé la douane. "En effet, il semble que nous soyons arrivés du mauvais coté du terminal, sans poste frontière..." raconte Laury-Anne Cholez. Au tapis de bagages, c'est encore la pagaille : la délivrance étant tout d'abord annoncée sur le tapis 3, puis sur le tapis 2... "L'heure tourne... Il est plus de minuit et le dernier RER vient de partir. Bien entendu, aucun taxi n'est disponible à la sortie du terminal", conclut la journaliste de Tourmag. Questionnés plus tard par la journaliste, Aéroports de paris (ADP) reconnaît une erreur d'aiguillage des passagers au débarquement à Roissy-Charles de Gaulle. "Le chauffeur a voulu faire vite et dans la précipitation, s'est trompé de côté... Nous allons travailler pour améliorer ces points noirs et ce manque de communication...", déclare Sonia Gacic, attachée de presse à ADP, cité par Tourmag. Une partie des passagers a été débarquée dans le Terminal 3 côté Schengen sans contrôle des passeport, tandis que le reste, monté dans un second bus, est bel et bien arrivé à l'immigration et aux douanes.