Le jeudi 11 juillet dernier à l’aéroport international Juan Domingo Peron de Neuquen (Argentine), on a évité la catastrophe : le seul contrôleur en service a piqué un somme pendant qu’un avion commercial cherchait à le joindre pour avoir l’autorisation d’atterrir. Sans réponse de la tour de contrôle et sans aucune consigne, l’équipage prend finalement la décision de poser l’avion et elle y parvient sans aucun problème technique. Alertée, la police aéroportuaire de Juan Domingo Peron a découvert, à l’intérieur de la tour de contrôle, l’aiguilleur du ciel en train de faire un somme sur un matelas. Les autorités aéroportuaire n’ont toutefois pas rendu public des informations sur le vol commercial ni sur la compagnie aérienne concernée. De son côté, l’Armée de l’Air argentine, qui a la charge d’employer et de gérer les aiguilleurs du ciel en Argentine, a indiqué à l’AFP que la justice a été saisie pour enquêter sur cet incident. L’APTA, l’association du personnel technique de l’aviation civile argentine, a cependant pris la défense du contrôleur aérien, en déclarant que le personnel à l’aéroport de Juan Domingo Peron est en sous-effectif, d’où la présence d’un seul contrôleur (endormi donc) dans la tour de contrôle à ce moment-là. La presse argentine a rapporté un autre incident qui s’est passé il y a quelques mois dans le même aéroport : un contrôleur, qui devait assurer seul son service, ne s’était pas rendu à son travail. L’aéroport a du envoyer la police le chercher chez lui.