Une première boîte noire "en bon état", celle qui contient les paramètres techniques du vol, a été retrouvée, les sauveteurs recherchent désormais la seconde boîte noire enregistrant  les échanges vocaux. Ce dimanche 25 décembre, le Tu-154 de l'armée russe s’est écrasé en mer Noire avec 92 personnes à bord (dont 62 membres des Chœurs de l’Armée rouge) après son décollage de la station balnéaire de Sotchi, où il s’était ravitaillé, avant s’envoler vers la base aérienne de Hmeimim, près de Lattaquié, en Syrie. "Le principal enregistreur de vol a été retrouvé à une distance de 1600 mètres de la côte, à une profondeur de 17 mètres" à 2h42 GMT (3h42 à Paris), a indiqué le ministère russe de la Défense", ajoutant qu'"à ce jour, 12 corps et 156 fragments de corps ont été retrouvés". Hier, les sauveteurs ont indiqué que des morceaux de l'avion ont été découverts par 27 mètres de fonfondeur, les débris étant dispersés sur un rayon de 500 mètres. La piste terroriste semble écartée par les enquêteurs russes. Les services de renseignement russe (FSB) ont affirmé qu’aucun « élément ou fait » n’accrédite la thèse de l’attentat. « Les pistes privilégiées sont l’infiltration d’un corps étranger dans le moteur, un carburant de mauvaise qualité entraînant une perte d’énergie, (…) une erreur de pilotage ou une défaillance technique de l’avion« , a précisé le FSB, cité par la presse russe.