Le gestionnaire des aéroports parisiens a lancé une grande campagne de sensibilisation contre les bagages abandonnés, dont le nombre a par exemple augmenté de 77,8% à Roissy-Charles de Gaulle entre 2013 et 2016 Paris Aéroport « s'engage et sensibilise les voyageurs » face à la hausse régulière du nombre de bagages abandonnés, via la création avec l'agence Human to Human d’un dispositif global sur l'ensemble des canaux de l'aéroport : - En digital, sur l'ensemble du réseau publicitaire JCDecaux dans tous les terminaux (3 films différents – 135 écrans), - Dans les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly : en façade des banques d'enregistrement, sur l'ensemble du réseau des bus qui relient les terminaux, et en gare de Paris-Charles de Gaulle - Dans plusieurs gares d'Ile-de-France : 18 gares de la ligne du RER B, 10 gares des lignes RER C/D et sur la Ligne ORLYVAL. Toute la campagne est déclinée en français, anglais et chinois. Si elle peut prêter à sourire, souligne Paris Aéroport, l'intérêt est réel pour les compagnies aériennes, les pouvoirs publics et le gestionnaire de l'aéroport. En fonction du lieu où le bagage est abandonné, tout ou partie d'un terminal peut/doit être évacué. Les retards peuvent donc être conséquents pour certains vols. Depuis le début de l'année en effet, près de 60% des bagages ont été abandonnés dans les aérogares de Paris-Charles de Gaulle et pour 40% d'entre eux, au cœur du hub d'Air-France-KLM. Sur le seul mois d'août 2017, 214 bagages ont été laissés pour compte par leurs propriétaires, une augmentation de près de 30% par rapport à août 2016.  « Plus de 1000 procédures de bagages abandonnés ont été engagées sur les neuf premiers mois de l'année 2017 à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle. Sur cette base, plus de 400 vols ont été retardés de 30 minutes en moyenne. Ces méfaits sont lourds de conséquences pour les compagnies aériennes. Ils résultent d'une part d'étourderies de la part des voyageurs mais ils sont également la conséquence du durcissement des politiques liées au poids des bagages ; certains passagers n'hésitent plus à l'abandonner dans l'aéroport pour ne pas payer de taxe supplémentaire », rappelle dans un communiqué Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP.