Le premier des 30 Airbus A321neo commandés par la compagnie aérienne low cost easyJet a fait une apparition à Toulouse, où le premier vol d’A350-900 destiné à Air China a eu lieu.

Le 30 mai 2018 était une bonne journée pour les spotters, quand le premier A321neo d’easyJet est sorti de la FAL de Finkenwerder – avec la livrée sur la dérive et les sharklets mais sans les moteurs. La spécialiste britannique du vol pas cher a modifié en mai 2017 sa commande initiale de 130 monocouloirs remotorisés, signée en 2013 : trente A320neo ont été convertis en A321neo, qui lui permettront de « continuent de générer une croissance de trafic dans les aéroports aux créneaux horaires restreints, avec une augmentation des sièges par vol d’environ 30% par rapport à un A320 et de 50% par rapport à un A319 ». EasyJet souligne que les A321neo apporteront en outre une réduction des coûts unitaires « substantielle », estimée par elle à entre 8% et 9% par rapport à un A320neo, et à 21% par rapport à un A319 actuel. Avec au passage une réduction des émissions de CO2. Rappelons qu’elle attend le mois prochain la première livraison des (désormais) cent A320neo commandés.

Les choses sont moins claires pour Air China et les dix A350-900 commandés, dont on ne connait toujours pas la date de livraison ou la configuration. Le MSN217 a été photographié mercredi en vol à Toulouse, ne portant le logo de la compagnie nationale chinoise que sur la dérive ; les MSN167 et MSN178 étaient sortis de l’atelier peinture en janvier dernier. Air China avait en aout 2017 envisagé de les déployer initialement entre Pékin et Guangzhou, Chengdu et Sanya, sans suite ; ses A330-200 sont aménagés en deux classes, les A330-300 en trois, et les Boeing 747 et 777 en trois ou quatre.