Genève Aéroport teste actuellement des portiques automatisés permettant un contrôle biométrique de l’identité des passagers.
Deux portiques sont installés aux arrivées de Genève Aéroport, en collaboration avec l’Administration fédérale des douanes (AFD). Concrètement, le voyageur dépose son passeport sur le lecteur d’un portique automatique et pénètre dans un sas. Une caméra effectue alors une reconnaissance faciale. Simultanément, le système interroge les banques de données de recherche des systèmes d’information nationaux et internationaux. Si tout est en ordre, le portillon s’ouvre. Cette étape se fait en 12 à 14 secondes. Si une anomalie est détectée, un douanier est mobilisé. Les données enregistrées sont effacées systématiquement une fois le contrôle effectué.
L’utilisation de ces appareils se fait sur la base du volontariat. Tous les citoyens suisses et les ressortissants d’un pays de l’Union européenne (UE) ou de l’Espace économique européen (EEE), en possession d’un passeport biométrique ou électronique et âgés de plus de 18 ans peuvent utiliser ces portiques. Les autres passagers doivent passer par les guichets habituels.
Les portiques de contrôle biométrique fonctionnent déjà dans de nombreux pays européens, comme l’Allemagne, la France (PARAFE) ou encore la Belgique. En Suisse, ils ont été introduits à l’aéroport de Zurich en 2017. À Genève Aéroport, leur expérimentation durera environ une année. Treize portiques automatisés (8 à l’arrivée, 5 au départ) seront ensuite installées dans sa future aile-est dédiée à l’embarquement et au débarquement des vols hors Schengen et long-courriers. Encore en construction, cet espace aile-est sera opérationnel en décembre 2020.
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