La compagnie aérienne Air France étudie avec la SNCF la possibilité d’étendre son offre train + avion à Bordeaux, où les vols point-à-point vers la capitale vont disparaitre – condition environnemental à l’aide publique annoncée au printemps.

La directrice générale d’Air France Anne Rigail l’a annoncé vendredi lors du Paris Air Forum : l’offre « train + air » (suspendue jusqu’au 13 décembre pour cause de pandémie de Covid-19) sera « prochainement » étendue à la ville de Bordeaux, où la gare est distante de 11 kilomètres de l’aéroport Mérignac. Une quinzième gare française serait alors utilisable dans l’offre combinée d’Air France, qui compenserait ainsi la disparition de la Navette entre l’aéroport bordelais et celui de Paris-Orly, annoncée lors de la présentation de son plan de restructuration en juin dernier.

Bordeaux « ne sera plus reliée, pour des liaisons point à point, à Paris », a rappelé la dirigeante, des vols avec correspondance à CDG et Orly devant a priori être conservés au départ et vers l’aéroport bordelais. La Navette représentait 560.000 passagers par an.

En contrepartie de l’aide d’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros dévoilée en avril, Air France s’est engagée à baisser drastiquement ses émissions de CO2, notamment en réduisant le nombre de ses vols intérieurs où le TGV constitue une alternative en moins de 2h30.

L’offre train+air d’Air France relie la gare de CDG à celles d’Angers Saint-Laud, Avignon TGV, Champagne-Ardenne TGV, Le Mans, Lille Europe, Lorraine TGV, Lyon Part-Dieu, Nantes, Nîmes, Poitiers, Rennes, Saint-Pierre-des-Corps, Strasbourg et Valence TGV. Vers Orly (gare de Massy avec transfert en taxi), l’offre concerne les liaisons vers les Antilles et l’océan Indien (Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Cayenne et Saint-Denis de La Réunion) ainsi que celle vers New York-JFK ; sur les 14 gares reliées à CDG, seules Avignon, Nîmes et Valence ne sont pas proposées à Orly.

Bordeaux – Paris : Air France pense au TGV 1 Air Journal

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