La compagnie aérienne British Airways ne compte pas se séparer de ses douze Airbus A380, même s’ils ne reprendront sans doute pas du service avant 2023 ou 2024.
Pas question de suivre l’exemple des Air France, Lufthansa ou autres Etihad Airways : le CEO de la compagnie nationale britannique Sean Doyle a confirmé le 15 mars 2011 un prochain retour des superjumbos cloués au sol depuis un an par la pandémie de Covid-19. Brièvement reprogrammés l’automne dernier sur quatre routes au départ de l’aéroport de Londres-Heathrow, les A380 de British Airways sont désormais entreposés en Espagne, à Madrid et à Teruel. Interrogé par The Independent, Sean Doyle a annoncé que l’appareil allait « éventuellement » reprendre ses activités : l’A380 « ne vole pas à cette minute, mais c’est dans nos plans pour la reconstruction future de la compagnie aérienne ». « Nous ne savons pas exactement quand nous remettrons l’A380 en service », a-t-il précisé, « notre meilleure estimation étant 2023-24 » pour revenir aux niveaux d’activité d’avant la crise sanitaire.
Les A380 de la compagnie de l’alliance Oneworld sont configurés pour accueillir 14 passagers en Première, 97 en classe Affaires, 55 en Premium et 303 en Economie (469 sièges). Un autre type de quadriréacteur, le Boeing 747-400, a lui déjà été condamné à la retraite anticipée, quatre exemplaires étant destinés à de nouveaux rôles comme plateaux de cinéma, musée ou objet patrimonial.
La reprise du transport aérien sera alimentée par une forte demande de la part des personnes désireuses de rendre visite à des amis et de la famille (VFR), ainsi que des passagers « loisirs premium », prévoit le dirigeant de British Airways. Qui espère une annonce le 12 avril prochain du gouvernement britannique, précisant une feuille de route pour la relance des voyages à l’international. « L’industrie a besoin de certitude. Nous avons des fenêtres de planification qui durent des mois et non des semaines », a-t-il souligné, sans pour autant préciser quelle proportion des opérations de 2019 était prévue. Mais selon lui, le public s’attend à ce que « la mi-mai soit le moment où ils pourront commencer à planifier leur retour dans le ciel » : le nombre de réservations enregistrées pour des « voyages après le 17 mai est beaucoup plus élevé qu’auparavant », a déclaré M. Doyle. Les gens ont hâte de partir en vacances, « et nous avons vu que nos destinations long et court-courriers génèrent vraiment de grosses réservations alors que nous nous dirigeons vers l’été ».
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— Eurospot (@cliper31) March 15, 2021
©British Airways
Kéké a commenté :
16 mars 2021 - 8 h 14 min
Après le Brexit,le variant anglais…la Grande-Bretagne ne nous avait plus habitué aux bonnes nouvelles.Et pragmatiques comme je les connais,ils vont peut-être démontrer que cet avion peut devenir rentable et que certaines compagnies l’ont abandonné un peu vite.
arnaudbe a commenté :
16 mars 2021 - 8 h 55 min
C est certain kéké!
Charlie Alpha a commenté :
17 mars 2021 - 15 h 32 min
Pas de doute que le 380 correspondent au réseau de BA : Il remplacera avantageusement les vénérables 747. Avec des aéroports anglais surchargés, il serait bon qu’ils montent un peu la capacité passagers de l’aéronef pour aller vers les 550/600 Paxs : ils ont le potentiel (et s’ils reprenaient des 380 d’occasion, les flottes sont à peine à mi vie ou moins?
Mathieu a commenté :
16 mars 2021 - 9 h 34 min
Une bien belle nouvelle pour notre bon gros Mérou….
Avant COVID, British avait un vrai besoin de gros volume pour la bonne raison que Heathrow était quasi à bloc, la demande grandissante ont conduit à devoir prendre des modules plus gros.
Des routes très chargées, avant que le monde ne se mettent à tousser, ont permis de placer l’A380 dans une position confortable car pas plus de slot, une demande croissante, donc les avions affichaient un taux de charge interressant voir bon 🙂
Je suis content car pour moi, on a rien sorti de mieux en terme de confort passager et c’est vraiment un bohneur à voler. A de nombreuses reprise entre FRA et BKK, 13h00 de vol dans un calme vraiment appreciable et tres confortable; d’ailleurs plus sur la THAI que sur LH.
Ce qui est fort interressant dans cet article également est de lire que la demande post covid est là de ce que les systèmes de reservations disent…..n’en deplaise aux Cassandres prédisant, la mort du transport aérien….ils semblent que les gens eux….aient toujours envie de voler et de parcoruis le monde.
Kéké…je suis d’accord, certaines compagnies ont abandonnées trop tôt….mais les machines sont toujours là….elles sont à Tarbes….pas loin pour remonter à CDG.
Louis a commenté :
16 mars 2021 - 10 h 20 min
Pour Mathieu: alors que le trafic avant covid était extrêmement important, AF n’était pas capable de rendre rentable ses A380.
C’est pas le 380 le problème, c’est la mauvaise gestion d’AF.
Tilo a commenté :
16 mars 2021 - 11 h 09 min
Cela n’est que du sursis,de tout façon a l’avenir l’a380 est voué a être remplacé par le 777×9 chez british aiways.
yxz a commenté :
16 mars 2021 - 12 h 12 min
et dans 10 vous applaudirez à une révolution : le mono-réacteur !
Jacques a a commenté :
16 mars 2021 - 15 h 58 min
…avec un équipage d’un seul pilote…
LPB06200 a commenté :
16 mars 2021 - 12 h 11 min
D’ici qu-il renaisse de ses cendres comme le Phœnix ?
LjP a commenté :
16 mars 2021 - 12 h 14 min
Encore une fois, la Grande Bretagne fait preuve de bon sens – elle ne se comporte pas comme des poules qui traversent la rue au moindre bruit .. (comme AF, Lufthansa ..)
TTR a commenté :
17 mars 2021 - 15 h 33 min
Encore une incorrecte traduction du mot anglais “eventually”. Il ne signifie pas “éventuellement” mais “finalement”. Erreur pardonable sur les réseaux sociaux mais pas dans un article professionel.
Tilo a commenté :
18 mars 2021 - 8 h 31 min
Il ne renaîtra jamais de ses cendres l’a380 car il y a le 777×9 qui se prépare à dominé le ciel, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Airbus a abrégé la souffrance de l’a380. Le seul avion qui a renaître de ses cendres est le 737max même le Concorde n’est pas parvenu a renaître.