La compagnie aérienne TAROM va sortir de sa restructuration avec un effectif réduit, mais aussi une flotte plus petite et plus simple qui sera néanmoins modernisée et devrait lui permettre d’être de nouveau rentable dans quatre ans..

Basée à l’aéroport de Bucarest-Henri Coanda, la compagnie nationale roumaine vient de voir approuvé par la Commission européenne un prêt temporaire de 37,5 millions d’euros, afin de survire à la pandémie de Covid-19. Mais sa restructuration va se poursuivre, l’objectif pour TAROM étant de sortir de la crise avec une flotte « réduite et plus homogène » en plus des réductions d’effectifs déjà en cours.

Selon le ministre des transports Catalin Drula, cette restructuration devrait lui permettre « d’atteindre le seuil de rentabilité en 2025 ». « Vous savez que TAROM comptait deux fois plus d’employés qu’une entreprise de taille similaire. Environ 300 à 400 personnes sont déjà parties volontairement; d’autres sont en phase d’évaluation finale », a –t-il déclaré la semaine dernière selon ch-aviation.

Un objectif atteignable à condition de réduire son personnel donc, mais aussi sa flotte, « à environ ¾ de sa taille actuelle » soit 26 avions : quatre ATR 42 et six 72, quatre Airbus A318 et douze Boeing 737 (-300, -500, -700 et -800).

Evoqués depuis décembre dernier, les problèmes de TAROM concernaient surtout une « grave pénurie de liquidités », du fait de la forte augmentation des coûts d’exploitation générés par le vieillissement de sa flotte au cours des dernières années – une flotte désormais un peu rajeunie avec l’arrivée d’un premier ATR 72-600. Le ministre insiste sur le fait qu’elle sera concentrée sur deux constructeurs, « Boeing et ATR », avec la vente dès cette année des appareils les plus anciens – et l’arrivée des cinq 737 MAX 8 commandés avant la crise sanitaire.

TAROM aussi sera plus petite, avec une flotte renouvelée 1 Air Journal

©Boeing