Les 7 et 11 février sont les jours retenus par l’intersyndicale opposée à la réforme des retraites pour appeler à la mobilisation, le syndicat de contrôleurs aériens USACcgt ayant déjà appelé à la grève pour mardi prochain.

La DGAC devra-t-elle de nouveau appeler les compagnies ariennes à supprimer 20% de leur programme de vols à l’aéroport de Paris-Orly, comme durant les deux précédents jours de mobilisation le 19 et le 31 janvier 2023 ? L‘USACcgt a annoncé mercredi avoir déposé un préavis de grève pour mardi prochain, ayant « décidé de s’inscrire pleinement dans la journée unitaire de mobilisation. L’ensemble des confédérations syndicales, dont la CGT, a appelé à la grève les salariés du privé comme du public pour s’opposer au projet du gouvernement concernant la réforme des retraites, avec en particulier le report de l’âge légal à 64 ans. Les agents de la DGAC sont pleinement concernés par cette réforme, y compris ceux bénéficiant du service actif ».

Le syndicat revendique le maintien des conditions actuelles de départ en retraite pour l’ensemble des agents de la DGAC, et appelle dans le cadre de cette journée du 7 février « l’ensemble des personnels de la DGAC et de l’ENAC à se mettre massivement en grève et à participer aux manifestations ». Ce nouveau préavis de grève couvre comme les précédents « la journée du 7 février 2023, ainsi que pour les nuitées en amont et en aval pour les agents travaillant en horaires décalés ».

Le syndicat majoritaire chez les aiguilleurs du ciel, le SNCTA, avait pour le 19 janvier décidé de ne pas appeler à la grève ; sa position n’a apparemment pas changé. Rappelons que les précédents grèves n’ont affecté que le moyen-courrier à Orly, principalement chez les compagnies aériennes Air France, Transavia France et Vueling, l’ensemble des vols intercontinentaux y étant maintenus (Paris-CDG n’avait pas été perturbé).

Transport aérien : deux grèves de plus la semaine prochaine ? 1 Air Journal

©Aéroport Brest-Bretagne