La fusion des compagnies aériennes Korean Air et Asiana Airlines a obtenu hier l’accord du régulateur britannique de la concurrence. Ne reste plus à convaincre que celles  que ceux de l’Union européenne, qui a ouvert une enquête approfondie après un premier refus, des Etats-Unis et du Japon.

L’Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a annoncé le 1er mars 2023 son approbation de la fusion annoncée fin 2020 entre les deux compagnies sud-coréennes, basées à l’aéroport de Seoul-Incheon. Ce feu vert, après les questions posées par la CMA depuis novembre dernier, est selon un communiqué de Korean Air « la preuve que les solutions proposées par la compagnie ont répondu aux attentes pour lever toute restriction de la concurrence ». Parmi les concessions apportées figure notamment un « partenariat » avec Virgin Atlantic, qui vient de rejoindre la même alliance SkyTeam, sur la liaison entre Londres-Heathrow et Séoul : les sept paires de créneaux d’Asiana à Heathrow seront affectés à la compagnie britannique (KR en possède dix).

Korean Air « continuera à coopérer pleinement avec toutes les Autorités pour recevoir les approbations dans les meilleurs délais ».

À ce jour, onze autorités nationales Royaume-Uni compris ont approuvé la fusion « ou ont conclu que le regroupement des 2 compagnies ne nécessitait ni d’examen approfondi ni de déclaration spécifique », souligne Korean Air : la Turquie en février 2022, puis Taïwan, la Thaïlande, les Philippines, la Malaisie, le Vietnam, la Corée du Sud, Singapour, l’Australie, la Chine.

Pour les dossiers en attente, l’Union européenne doit donner sa réponse le 5 juillet, suite à son refus initial en février. Les autorités de la concurrence aux Etats-Unis et au Japon doivent encore se prononcer, la première ayant déjà demandé un délai supplémentaire quand le seconde n’a pas encore examiné la demande.

Korean Air : feu vert de Londres à la fusion avec Asiana Airlines 1 Air Journal

©AJ/Korean Air/Airbus