AirHelp, site d’aide aux passagers aériens, publie une enquête menée auprès de clients au Brésil et en Europe et destinée à mieux comprendre comment les passagers utilisent l’indemnisation qu’ils reçoivent pour les retards et les annulations de vols.

D’après les résultats de l’enquête, les passagers sont plutôt enclins à dépenser l’indemnité reçue pour planifier d’autres voyages loisirs. C’est ce que déclarent 30% des personnes interrogées. Dans les cas où le voyage n’est pas un loisir, ils sont 14,5 % à répondre “économiser l’argent” et 12,5% “couvrir les dépenses quotidiennes“.

L’indemnisation reçue est-elle suffisante ? Pour répondre à cette question, explique AirHelp, “il est important de connaître les droits des passagers selon les différentes réglementations et la couverture dont ils bénéficient” :
-Au Brésil, la réglementation en vigueur est la suivante : après 2 heures de retard ou d’annulation avec un préavis de moins de 72 heures, l’indemnisation peut atteindre 10 000 reals (environ 1 850 euros).
-La réglementation qui s’applique en Europe (UE et Royaume-Uni) est différente : pour les retards de plus de 3 heures ou les annulations sans préavis 14 jours avant le vol, l’indemnisation est de 600 euros, un chiffre inchangé depuis 20 ans, date d’entrée en vigueur du règlement européen 261/2004.

L’objectif de la compensation financière est de couvrir les coûts supplémentaires causés par la perturbation. En raison de la différence entre les deux réglementations, 75,8 % des passagers brésiliens déclarent que leur indemnisation avait couvert entièrement leurs frais contre seulement 55,5% des passagers de l’UE et du Royaume-Uni.

Malgré cela, 45,4 % des passagers brésiliens et 33,5 % des passagers européens des participants à l’enquête se sont déclarés satisfaits de leur compensation.

Retard et annulation : un passager sur trois dépense son indemnisation pour un voyage ultérieur 2 Air Journal

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