Visibrain, l’outil de veille des réseaux sociaux, dévoile sa nouvelle étude sur les stratégies des compagnies aériennes à l’ère du social media, et révèle que Qatar Airways a particulièrement développé ce type de communication.
Sur les réseaux sociaux, les messages autour du voyage ne cessent d’augmenter, portés par une communauté toujours plus engagée. Ainsi en 2024, plus de 290 millions de publications sont dédiées au voyage, soit une augmentation de 57 % en dix ans. Dominant largement la concurrence, Qatar Airways, compagnie aérienne nationale du Qatar, s’impose à la première place du classement d’influence (c’est-à-dire celles qui génèrent le plus d’engagement : le plus de retweets sur X, le plus de réactions sur Facebook et LinkedIn, le plus de likes sur YouTube, Instagram et TikTok) avec plus de 4 millions d’interactions sur les réseaux sociaux. Son atout majeur ? TikTok, qui à lui seul génère 68 % de son engagement total.
Qatar Airways se démarque sur les réseaux sociaux avec une stratégie axée sur le luxe. La compagnie met en scène une expérience haut de gamme, faisant de chaque voyage une véritable parenthèse de confort et d’évasion. Emirates (3,5 millions d’interactions) et Japan Airlines (684 000 interactions) complètent le podium. ANA All Nippon Airways (537 000 interactions) et SWISS International Airlines s’imposent en quatrième et cinquième positions.
Instagram est adopté par l’ensemble des compagnies aériennes analysées, avec un point commun chez beaucoup d’entre elles : la majorité utilise cette plateforme pour travailler leur image, notamment à travers des collaborations avec des personnalités des sphères sportives et médiatiques.
Le storytelling des compagnies aériennes repose souvent sur des personnalités. Le leader du classement, Qatar Airways, multiplie les partenariats avec des sportifs tels que Novak Djokovic ou Pierre Gasly, mais aussi des mannequins comme Rosie HW.
De son côté, Turkish Airlines collabore avec l’influenceur @qmike, propulsant sa publication à près de 15 000 likes, soit 5 fois plus que sa moyenne habituelle sur Instagram.
Autrefois, X était le principal terrain des crises. Aujourd’hui, cette dynamique s’est largement étendue à d’autres réseaux sociaux, comme Instagram, rendant la gestion des marques plus complexe en 2025. Air France est un exemple de compagnie aérienne ayant fait l’objet de critiques sur cette plateforme. En juin 2023, la marque s’est retrouvée au cœur d’une controverse après la publication d’une vidéo par l’influenceuse Sally. Elle y racontait, sur ses réseaux sociaux, l’agression qu’elle aurait subie de la part d’une hôtesse de l’air lors d’un vol entre le Brésil et la France. La vidéo a rapidement gagné en visibilité, récoltant plus de 365 000 likes sur Instagram. Plus récemment, en février dernier, Emirates a pris des mesures contre son personnel à cause d’une vidéo, devenue virale, d’une ex-hôtesse de l’air reconvertie influenceuse.
L’analyse de Visibrain a été réalisée entre novembre 2024 et janvier 2025.
Mamadou DIALLO a commenté :
12 mars 2025 - 15 h 23 min
Ça, on l’a bien remarqué, que les “community managers” de la compagnie porte-étendard de l’émirat esclavagiste qatari étaient particulièrement actifs sur la toile. À la moindre critique, ça vocifère, ça se victimise et ça chouine à “l’islamophobie”. 😎
Ah Bon ? a commenté :
13 mars 2025 - 9 h 54 min
+1000
L’activisme de cette compagnie sur les réseaux, via partenariat, n’a d’égal que leur énergie à interdire les publications “non officielles”.
Ah bon ??? a commenté :
13 mars 2025 - 11 h 32 min
Ne pas non plus être excessivement réducteur ou imaginer des procès d’intention.
Air Journal et d’autres sites publient régulièrement les plaintes de passagers sans aucune censure.
Encore très récemment suite au décès d’un passager .
https://www.air-journal.fr/2025-02-26-un-couple-australien-traumatise-apres-avoir-ete-assis-4-heures-a-cote-dun-cadavre-5261231.html.
On se souvient également ce fait marquant de 2020 lorsque qu’un bébé prématuré a été abandonné à Doha .
https://www.air-journal.fr/2020-10-26-bebe-abandonne-laeroport-de-doha-au-banc-des-accuses-5223513.html