Entre janvier et mars 2025, l’Espagne a accueilli 17,1 millions de touristes internationaux, soit une hausse de 5,7 % par rapport à la même période de 2024.
Ce chiffre constitue un nouveau record pour la péninsule ibérique, deuxième destination touristique mondiale derrière la France, selon les données de l’Institut national des statistiques (INE). Cette dynamique s’accompagne d’un rebond notable des dépenses touristiques, qui atteignent 23,5 milliards d’euros (+7,2 %). Le ministère du Tourisme, qui mise sur une montée en gamme du secteur depuis plusieurs années, s’en félicite. En mars, la dépense moyenne quotidienne par touriste a d’ailleurs atteint 188 euros.
Le Royaume-Uni reste la première source de visiteurs (3,1 millions, +4,6 %), suivi de la France (2,1 millions, +7,1 %) et de l’Allemagne (2,1 millions, en très légère baisse de 0,1 %). En matière de dépenses, les Britanniques dominent également (15,9 % du total), devant les Allemands (12,3 %) et les pays nordiques (8,8 %).
Cette nouvelle envolée du tourisme intervient dans un contexte de montée des tensions en Espagne, où les mouvements contre le surtourisme prennent de l’ampleur. Dans plusieurs grandes villes et îles, les habitants dénoncent les effets de la surfréquentation : infrastructures saturées, hausse des loyers, perte de qualité de vie.
Conscient des déséquilibres, le ministre du Tourisme Jordi Hereu appelle à «diversifier les destinations» et à «désaisonnaliser la fréquentation», afin de mieux répartir les flux et les bénéfices du tourisme sur l’ensemble du territoire espagnol.

@AJ
Hola a commenté :
11 mai 2025 - 8 h 19 min
petit a petit l’Espagne rattrape la France et la dépasser.
petit résumé de l’IA
La France a attiré plus de visiteurs (100 millions contre 94 millions), mais l’Espagne a généré davantage de revenus touristiques (126 milliards d’euros contre 71 milliards d’euros), indiquant une dépense moyenne par touriste plus élevée en Espagne.
Alex a commenté :
11 mai 2025 - 19 h 26 min
Et le nombre de touristes en espagne augmente de 10% chaque année.
La France, première destination touristique au monde, devrait se faire dépasser en 2026 ou 2027.
Lys a commenté :
11 mai 2025 - 17 h 25 min
Sans doute faudra-t-il admettre dans les prochaines années que la France passera à la seconde place… Après tout, est-ce que ce sera un drame ? On visite un pays pour ses sites, son climat, ses monuments, ses villes et villages, sa gastronomie, ses festivals… et aussi pour la qualité de son accueil, dont les sites d’avis ou d’évaluation reflètent parfois le très bon niveau, mais aussi, souvent, l’aspect piège à touristes, ou attrape-gogos, qui laisse un mauvais souvenir à ceux qui nous font l’obligeance de venir nous voir. Sans parler de l’image “sécurité” qui n’arrange pas nos affaires. Ajoutons-y une gréviculture qui peut faire fuir et décourager… D’autre part, les statistiques françaises incluent les touristes qui ne font que transiter par l’hexagone, leur origine étant l’Allemagne,le Benelux, la Scandinavie, et leur destination l’Espagne, le Portugal… Sont-ils pour notre pays de “vrais” touristes ? La lucidité impose de répondre non.
En caricaturant un peu… Si la seule voie d’accès à l’Autriche depuis la Suisse et toute l’Europe de l’Ouest était le Liechtenstein, cette petite principauté de 30.000 habitants se targuerait de voir défiler chez elle un nombre impressionnant de touristes qui se contenteraient de passer une nuit dans un hôtel de Vaduz, la capitale…
Se gargariser d’être à la première place est, me semble-t-il, un combat dépassé d’élèves qui veulent à tout prix être les premiers de la classe… Et puis, on le sait depuis longtemps, les touristes qui viennent en France se dirigent vers les lieux et itinéraires les plus connus, les plus balisés, ceux dont on parle outre-frontières ; Paris, la Côte d’azur, les Châteaux de la Loire, la Côte Atlantique, la Pays basque, l’Alsace, les Alpes…(qu’on me pardonne cette liste incomplète) et ce, même si depuis quelques années, de réels efforts sont faits pour qu’ils aillent “voir ailleurs”. Enfin, les dégâts du surtourisme (voir Barcelone, Venise…) doivent inciter à être prudents avec la culture du chiffre à tout prix. Moins de touristes, mieux répartis, dépensant plus, serait une équation plus juste.