La compagnie lettonne airBaltic a annoncé avoir transporté 1,3 million de passagers et réalisé 13 600 vols, un record pour un premier trimestre. Son réseau a progressé de 10,5 % en nombre de lignes sur un an, pour atteindre 95 lignes au total.
Lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs. Les membres du conseil d’administration – Pauls Cālītis, PDG et directeur de l’exploitation par intérim, et Vitolds Jakovļevs, directeur financier – ont présenté les résultats financiers et opérationnels non audités de la compagnie lettonne pour le premier trimestre 2025. Comme prévu durant cette période hivernale difficile et peu productive, les résultats reflètent les tendances du secteur au premier trimestre. Cependant, la compagnie a enregistré plusieurs records au premier trimestre sur des indicateurs clés de performance opérationnelle, notamment le nombre de passagers, les vols et les liaisons.
Conformément à sa stratégie de croissance, airBaltic a étendu son réseau de lignes de 10,5 % au cours du premier trimestre 2025, exploitant 95 lignes, contre 86 un an plus tôt. Cette performance s’inscrit dans l’objectif de la compagnie aérienne de renforcer la connectivité dans les pays baltes et au-delà. Elle proposera près de 100 lignes au départ des États baltes vers diverses destinations en Europe et au-delà pour la saison estivale.
Le nombre total de passagers a atteint un nouveau record au premier trimestre, avec 1,3 million de passagers, dont 995 000 passagers réseau et 334 000 passagers ACMI (location d’avions avec équipage), soit des records historiques pour un premier trimestre. Le nombre total de vols a atteint 13 600, grâce à une croissance enregistrée à la fois sur le réseau et sur les vols ACMI. Parallèlement, le coefficient d’occupation moyen est resté stable à 75,9 %, égalant le record du premier trimestre de l’année dernière. Elle a reçu 50 avions Airbus A220 à ce jour, la stratégie à long terme restant « d’étendre la flotte à 100 avions ».
La compagnie aérienne a réalisé un chiffre d’affaires de 132,7 millions d’euros au premier trimestre 2025, en légère hausse par rapport à l’année précédente. L’EBITDA (bénéfice avant intérets et impôts) ajusté s’est élevé à 3,1 millions d’euros, contre 12,6 millions d’euros au premier trimestre 2024. L’EBITDAR ajusté s’est quant à lui établi à -4,3 millions d’euros, contre 17,1 millions d’euros un an plus tôt.
Néanmoins, la compagnie aérienne a enregistré une perte nette inférieure de 29,3 millions d’euros, contre 40,6 millions d’euros au premier trimestre 2024. Le résultat net, malgré la croissance des revenus, a été principalement affecté par « des dépenses de financement plus élevées, des coûts accrus liés aux émissions de carbone et des augmentations d’une année sur l’autre des principales dépenses d’exploitation ».
« Le premier trimestre est généralement la période la plus difficile pour les compagnies aériennes en raison de la saisonnalité. Bien que nous ayons encore enregistré une perte, celle-ci représente une amélioration notable par rapport à l’année précédente. Les résultats reflètent une croissance continue du chiffre d’affaires et une stabilité des opérations, du nombre de passagers et de vols à un réseau de lignes étendu. Cela confirme que nous maintenons la confiance des passagers et que nous sommes un transporteur reconnu et fiable, jouant un rôle important dans l’économie et la connectivité de la Lettonie », a détaillé Pauls Cālītis, PDG et directeur des opérations par intérim d’airBaltic. « Notre priorité stratégique reste le renforcement des opérations de l’entreprise et la préparation aux opportunités futures, notamment une éventuelle introduction en bourse. Nous continuerons d’améliorer nos processus en nous appuyant sur des principes commerciaux et de développement durable afin d’accroître notre compétitivité et notre rentabilité. Parallèlement, airBaltic contribuera systématiquement à la connectivité en développant Riga comme plaque tournante du trafic aérien », a-t-il ajouté.
Jean a commenté :
19 mai 2025 - 16 h 52 min
Beaucoup de blabla et un écran de fumée de chiffres pour noyer le poisson.
La réalité c’est que la compagnie fait des pertes et ses perspectives de rentabilité structurelles sont faibles. En outre, elle a des échéances de remboursement de dette à court terme qu’elle risque de ne pas pouvoir honorer si l’Etat Letton, actionnaire majoritaire, ne met pas la main à la poche.