La compagnie aérienne américaine Southwest Airlines planifierait sa première liaison transatlantique, avec un potentiel service vers Reykjavik, en Islande, dès l’année prochaine.
La compagnie aérienne pourrait exploiter son futur partenariat de partage de codes avec Icelandair pour offrir un accès à de nouvelles destinations européennes, en utilisant l’Islande via Reykjavik, comme point d’entrée stratégique en Europe. Ce partenariat permet à Southwest de vendre des billets pour l’Islande et les destinations européennes desservies par Icelandair, exploitant ainsi la position stratégique de l’Islande comme plaque tournante transatlantique.
Le Boeing 737 MAX, déjà présent dans la flotte nationale de Southwest, peut exploiter efficacement la ligne entre des destinations phares comme Baltimore et Reykjavik, éliminant ainsi le besoin de nouveaux appareils Le choix de l’Islande s’inscrit dans la continuité de son fort attrait saisonnier, notamment en été, et de son rôle de plaque tournante européenne des correspondances.
L’ambition transatlantique de Southwest intervient dans un contexte de tensions sur sa réputation. La compagnie aérienne a récemment introduit de nouveaux frais annexes, abandonnant par exemple sa politique de bagages gratuits, s’attirant des critiques pour avoir abandonné ses politiques traditionnelles de bien-être client.
Outre ces changements, Southwest Airlines semble également vouloir abandonner son modèle point à point. Un réseau point à point privilégie les vols directs entre des paires de villes spécifiques, quelle que soit la distance entre ces deux points. Un réseau en étoile, quant à lui, relie de nombreuses petites villes à une plateforme centrale, augmentant ainsi l’efficacité, mais aussi le temps de trajet.
Si Southwest est depuis longtemps le transporteur point à point le plus important et le plus dominant aux États-Unis, il semble que la compagnie aérienne s’éloigne de ce modèle pour adopter une approche hybride.
Il n’en reste pas moins que, sur un vol long-courrier transatlantique, sans cabines de première classe, sans repas à bord ni divertissements au dos des sièges, et uniquement avec des ports USB et un Wi-Fi peu fiable, le produit à bord de Southwest est à la traîne par rapport aux autres transporteurs internationaux.
Jean a commenté :
10 juin 2025 - 14 h 00 min
Reykjavik n’est que ‘techniquement’ transatlantique.
Il est cependant intéressant de voir comment Southwest va se débrouiller sur ces lignes, et leur souhaiter le succès là où Wow et Play se sont cassé les dents