Le CEO de Ryanair Michael O’Leary a de son côté évoqué à Dublin le succès remporté par les premiers vols en correspondance lancés à l’aéroport de Rome-Fiumicino. Les premiers tests lancés il y a un mois « se passent très bien » et la low cost a noté « une forte hausse de la demande » sur les routes intérieures vers la capitale italienne. Il souligne qu’à Fiumicino, la taxe par passager est de 17,77 euros au départ d’un vol intérieur ou européen, mais de seulement 6,22 euros pour un passager en transit. Et il prévoit qu’après avoir réglé tous les menus problèmes rencontrés à Rome, il serait logique d’étendre le principe « peut-être à Dublin et très certainement à Londres-Stansted dans les 12 prochains mois ». Sans oublier les vols long-courriers : Michael O’Leary a de nouveau confirmé au quotidien Irish Independent l’existence de négociations avec Norwegian Air Shuttle, Aer Lingus et TAP Portugal, la coordination des systèmes informatiques étant le principal écueil au lancement de ces correspondances.
Sur le plan opérationnel, Ryanair basera en septembre un neuvième Boeing 737-800 à l’aéroport de Faro, « pour répondre à une demande record » vers l’Algarve. Pas de nouvelle liaison annoncée, mais des renforcements de fréquences au départ de Charleroi en Belgique, Cork et Dublin en Irlande, Cologne, Hambourg et Memmingen en Allemagne, ou Bournemouth, Bristol, East Midlands, Glasgow, Londres-Stansted et Manchester au Royaume Uni. La low cost opère 35 routes (dont celles depuis Beauvais et Marseille) vers Faro, un des cinq aéroports portugais de son réseau.
Le problème des bases a aussi été abordé hier par Michael O’Leary, mais cette fois sur l’avenir de celles du Royaume-Uni. Adversaire farouche d’un Brexit dur tel qu’annoncé par le gouvernement britannique, il affirme avoir « déjà décidé » où les 85 Boeing stationnés dans le pays seront déplacés en 2019 (« pas vers Dublin ») - si aucun accord sur le transport aérien n’est trouvé avec l’Union européenne. Il espère d'ailleurs avoir bénéficier d'un préavis de trois mois à la fin des négociations, afin de pouvoir déplacer les avions (facile) et les équipages (plus compliqué). Ryanair pourrait « en théorie » arrêter la vente de billets au Royaume Uni, a-t-il ajouté, avant de présenter un scénario plus optimiste : si tout se passe bien et que la croissance est au rendez-vous, la low cost pourrait disposer de 1000 avions à l’horizon 2030 : « nous parlons déjà à Boeing de l’après 2023 », affirme le dirigeant, date à laquelle elle disposera de 535 appareils – et devrait transporter 200 millions de passagers par an… Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Que de millions en millions d'emplois créés !!! a commenté :
26 mai 2017 - 8 h 19 min
Si on devait, en ce domaine comme en tous les autres, prendre au pied de la lettre les chiffres donnés par Ryanair sur les millions d’emplois créés, car ici c’est de 2 millions qu’il s’agit,, ailleurs c’était par centaines de milliers, avant encore par tombereaux entiers….si donc on devait y croire, il suffirait d’additionner tous ces chiffres pour voir que 25% au moins de tous les employés d’Europe seraient au service de Ryanair….
Mais il est vrai que le soucis de vérité n’est pas le premier soucis de MOL et sa demesure dans la communication est l’une de ses marques de fabrique…
Apres, libre à chacun d’entre vous d’être ” pigeon volontaire” et de vous gargariser de ces chiffres!
Airbid a commenté :
26 mai 2017 - 9 h 09 min
Un plan tout à fait désintéressé comme on le voit. Il faudrait quand même que l’Europe s’occupe un peu du développement de Ryanair et pas seulement de la réglementation, non mais !
Le monde est grand, Ryanair devrait se lancer à sa conquête au lieu de végéter en Europe (sans avions Européens bien sûr).
Post Brexit...le choix de MOL est fait! a commenté :
26 mai 2017 - 12 h 28 min
En cas de Brexit dur, comme à ce stade tout laisse à penser que ce sera le cas, MOL a donc fait son choix puisque choix il devra y avoir : ce serait Bye-Bye UK……
En tant que ” compagnie irlandaise” au regard des règles usuelles des traités aériens entre deux États, Ryanair ne pourrait bénéficier que d’une partie des droits irlandais à desservir la GB…On rappelle que généralement, les droits de trafic ( fréquences, capacités en sièges, villes desservies) sont en general partages à 50% -et donc à egalite…- entre les deux États concernés, chaque États distribuant ses propres 59% aux compagnies de cet Etat…On rappelle aussi que dans ce schéma, l’UE n’est pas ( encore?) un Etat et que ce sont les pays membres de l’UE qui négocient chacun pour soi: en conséquence de quoi, Ryanair étant irlandaise ne pourrait prétendre à partager des droits entre France et UK ou Allemagne et UK ou Espagne et UK par exemple. seuls une partie des droits Irlande-UK lui serait accessibles…
Logique en somme... a commenté :
26 mai 2017 - 15 h 17 min
Sachant que tout le business de/pour et intra UK représente 25% du CA de Ryanair, MOL est dans une simple logique de ” sauvegardons l’essentiel”… c’est à dire, les 75% restants….
Même si cela annonce une passe difficile, il est possible que MOL pousse les feux sur ses autres marchés qui ne concernent pas l’UK pour qu’une grosse augmentation du CA sur ces marchés cachent et/ou annule une grosse baisse sur les marchés touchant l’UK…une révolution dans l’ombre en quelque sorte…
Le probleme est tout aussi crucial pour EasyJet, voire pire car Easy etant de droit UK elle serait touchée sur toutes ses lignes UK-Chaque pays de l’UE, et en plus perdrait tous ses droits en vols intra-UE ( type Paris-Madrid ) ou intérieur à chaque pays de l’UE ( type Paris-Nice)… De plus , sa filiale suisse a accès en ciel ouvert à tous les pays de l’UE en toute Liberte ( et continuerait je pense à avoir cet accès libre), mais – et c’est important- seulement pour des vols origine ville suisse ( les avions bases à Genève et relevant de Easy-Suisse n’ont pas le droit de faire du Paris Nice ou du Rome-Munich, ils doivent impérativement relier la Suisse a un autre pays UE… L’équation de l’ensemble EasyJet est globalement plus compliquée à résoudre que celle de Ryanair en cas de Brexit dur…
MOL peut se couper un bras, son reseau ,son implantation commerciale et son statut juridique le lui permettent…EasyJet ne semble quan t à elle n’avoir que l’option de conserver la tête et se trancher le cou… Mais est ce vivable?? Par ailleurs, l’obtention d’un Certificat Aérien dans l’un des pays de l’UE ne résoudra PAS la deuxième partie de l’équation: seuls 49% maximum du capital social d’une entreprise aérienne europeenne peuvent être détenus par des non-européens…Easy pourrait perdre le contrôle de toute filiale EU qu’elle créerait pour exploiter les lignes et droits perdus à cause du Brexit… Mais Easy est elle prête à perdre le contrôle financier de son groupe??? Quand on connaît les rapports tendus avec Dir Stellios, il y a de quoi douter… Caroline doit avoir un sommeil difficile ces temps ci…doit pas être à prendre avec des pincettes…
Louise a commenté :
26 mai 2017 - 17 h 13 min
Bonjour pourquoi il y a plus de vol dole France a lisbonne Portugal c était trop bien
Mebarkia a commenté :
26 mai 2017 - 20 h 38 min
Ryanair dit vouloir baisser les prix mais depuis quelques mois il y des frais supplémentaires qui sont dû au fait que l’on soit obligé de réserver et payer ces sièges lors de l’achat du billet. Le prix de la réservation du siège va de 2€ à 15 €par vol!!!!
MindYou a commenté :
27 mai 2017 - 8 h 35 min
On n’est absolument pas obligé de réserver et payer des sièges en achetant le billet Ryanair. Si on ne le fait pas (il est très facile de l’éviter), les sièges sont alors attribués gratuitement de façon aléatoire au moment de l’enregistrement.
Awad a commenté :
27 mai 2017 - 8 h 31 min
Ces développements contribuent grandement à la destruction des sites touristiques
Jusqu’à quand?